1. |
Silence Cosmique
03:40
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« Vu d’ici » sous cet angle, la terre me paraît pas très grande
J’ai pas les strophes d’un héros et je m’en bats les glandes
Je détiens la science de faire sonner les silences
Je suis cette variante qui dénote dans l’atmosphère ambiante
Une tête de « weed » décapitée, v’la que j’enfreins les lois de la gravité
Je ne suis pas le futur, je suis encore après
L’espace temps à colmater
Le cerveau en mode avion, au cas où la mort appelle : « foutez moi la paix »
Mon canapé dans les abîmes, sur le vide je trône
Mon père contruit des sattelites, « real talk »
Mesure de près, le big bang de mes couplets
À défaut, je dois bien l’avouer d’être astronaute pour de vrai
Echo/kilo/oscar/romeo/sierra, nébuleuse sous la New Era
Je me sens à l’étroit dans cet univers en expansion
Les pieds dans ce vide sans fond, cosmique silence en format mp3
Et les étoiles appartiennent à ceux qui se couchent tard
Voie lactée dans mon russe blanc, tue le temps au creux d’un trou noir
Pour trouver mon chemin, je n’ai qu’un plan sur la comète
Et je fais les fils d’un astronef, positif à l’alcootest
« Last poet, last poet, last poet »Et je t’aime à la sauvette, essuie cette larm’aggedon sur ta pommette
Même Atlas me jalouse car je prends le monde à la légère
J’attends l’apocalypse un pack de 12 et un compteur Geiger
Je profite de mes plus belles années lumière
Les souvenirs défilent au bout du fil vu que la mémoire est cellulaire L’humeur est lunaire, dans mon universTout jeune déjà, j’étais une planète à la frontière du système scolaire
Je me promène, flingue à la ceinture d’astéroïdes
Parti à l’ouest en quête d’un terrain pratique pour nos théories
J’affine mes hiéroglyphes, vandalise la voûte céleste
les boots ancrés sur la croûte terrestre
Ché-per, c’est clair, J’éclaire l’inconnu au départ de mes lèvres
De l’abstrait compacté s’élève, en « slow flow »
Maintenant tu sais ce qui troue l’ozone, si l’inspi’ déboule au trot
Trouver le sommeil sera pas de tout repos
Quelques reflet de supernova dans un parterre de tessons
Compresse des morceaux d’infini en instants Cartier Bresson.
Je traverse mes zones de dépression, réacteurs au bas de mon crayon
Dans le sas de décompression, scaphandre en papier crépon
Et je fuse dans le néant, plaies béantes et vodka russe purede fil en aiguille, apprends à conjuguer au suture
Vu qu’on fait tous un peu semblant, je souris entre les bandages
Car vieillir avant l’âge est un jeu d’enfant
Je griffonne en 16 « bars » ce que la lune chuchote en messe basse
pas pour rien que j’ai le même prénom que le 1er homme dans l’espace
Et quand une étoile me file pour que j’exauce un voeux
Je me sens vivre un peu, compte à rebours avant la mise à feu
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2. |
Singes Savants
04:20
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Singes savants x 8
De la crèche au corbillard dans un décor binaire
Les yeux rivés sur l’écran d’ordinaire, en clair
On est la faune primate, on vit sous somnifère
Et tu te demandes si c’est encore viable, joker !
Tu veux le grand air ? avec un grand R !
T’en trouveras plus qu’au sommet de la Cordillère
L’atmosphère au bout d’une corde, pas de lianes, ni lionnes
Dans notre jungle, on congédie la nature d’un salut cordial.
Depuis nos 1ères comptines,
conditionnés comme des singes savants
À récolter des cacahuètes en faisant des pirouettes,
Gouvernés par des silhouettes
Un système bâti sur du vent pour un peuple de girouettes
On est tous des macaques avec des Iphones
Sortis de l’usine à clones, métro, boulot, Valium,
routine, réveil, caf, clope, dis moi ce qui sépare l’homme, du primate?
quand la vie n’est plus qu’une succession de réflexes de Pavlov
REFRAIN
Singes ! Dressés, domptés, domestiqués
Singes ! Asservis, soumis, subordonnés
Singes ! Normés, clonés, standardisés
Singes ! Tracés, pucés, sondés tous des
Singes ! Savants ! Marche ! En avant !
Singes ! Savants ! Marche ! En avant !
Singes ! Savants ! Marche ! En avant !
Singes ! Savants ! Marche…
Au sommet de la pyramide : des piranhas
Au pied, des pires ignares,
six milliards de charognards qui se battent pour le nirvana
Tu brades ta cause au tout venant, et tout bonnement,
ta pseudo insoumission tourne en ronronnement
Singe Bonobo domestiqué, dur de l’expliquer,
pourquoi sorti du groupe c’est dur de respirer
On peut rien faire à part attendre que la terre s’écroule
Je sais pas si ça me fout la gerbe ou la chair de poule
Pensées téléguidées brain wash, mental ghost writing
et tous coulés dans les même rouages de la grosse machine
Pas la peine de réfléchir, le parcours est fléché
Trier ses péchés, prier pour ses déchets
Au nom du perverti, terre fertile balafrée de pipe-line
Y’a des noeuds coulants au bout de chaque liane
La vie déprimante des primates en cravate
Depuis qu’urbaine est la jungle et que les gorilles ont des Maglites
REFRAIN
Singes ! Dressés, domptés, domestiqués
Singes ! Asservis, soumis, subordonnés
Singes ! Normés, clonés, standardisés
Singes ! Tracés, pucés, sondés tous des
Singes ! Savants ! Marche ! En avant !
Singes ! Savants ! Marche ! En avant !
Singes ! Savants ! Marche ! En avant !
Singes ! Savants ! Marche ! En avant !
Singes savants x 3
Égarés sans réponse, avec des pavés dans les bronches
Ils veulent qu’on pense dans les cases,
moi je mets des carrés dans des ronds
29 balais, je fais les comptes de tout ce qui a coulé sous les ponts
Je sais pas si je dois jeter des tuiles ou simplement jeter l’éponge
Regarde nous faire des cabrioles devant nos foutus dresseurs
Pensée unique déroulée sur prompteur.
Alors dis moi quelle différence entre les news du 13 heures
et la peur des coups de fouet du dompteur
REFRAIN
Singes ! Dressés, domptés, domestiqués
Singes ! Asservis, soumis, subordonnés
Singes ! Normés, clonés, standardisés
Singes ! Tracés, pucés, sondés tous des
Singes ! Savants ! Marche ! En avant !
Singes ! Savants ! Marche ! En avant !
Singes ! Savants ! Marche ! En avant !
Singes ! Savants ! Marche ! En avant !
En avant ! x 6
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3. |
Parpaing
03:25
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03 / PARPAING
REFRAIN
On met les pieds dans le plat et les mains dans la crasse
j’ai dit les pieds dans le plat et les mains dans la crasse
Le style est impeccable, pas de play-back
Mais des pains de C4 avec les poings de Pégase
On met les pieds dans le plat et les mains dans la crasse
J’ai dit les pieds dans le plat et les mains dans la crasse
On te met des pains de C4 avec les poings de pégase
« Clic braaah » mic check, parpaing dans la face !
--
Retourne rapper dans ta breuch’, t’as le punch de la guimauve
notre son dans les baffles mais la baffe fait des kilos
Je reconnais les fans à la taille de leur ecchymose
style de dingue, j’ai pas un grain mais des silos
Je ride un tractopelle, pour porter mes 2 illec’s
Coup de crosse de hockeyeur avec les bras de Popeye
Z’etes pas d’accord les bolosses? Pas de problème
Coup de crosse de polo #ralph Lauren
Ici pas de boniments que des tartes à l’orgueil
On t’éclate ta sale gueule et crame ta purple
Pendant que ta tante, en scred’ nous fait de l’oeil
Parait que des concerts, les gens repartent en fauteuil
Un peu d’audace à la base, ton petit crâne de piaf :
Une calebasse évidée que l’on attaque à la masse
Kasper : puro flow nada mas
fais le plein de la flasque parpaing dans la face.
--
REFRAIN
On met les pieds dans le plat et les mains dans la crasse
j’ai dit les pieds dans le plat et les mains dans la crasse
Le style est impeccable, pas de play-back
Mais des pains de C4 avec les poings de Pégase
On met les pieds dans le plat et les mains dans la crasse
J’ai dit les pieds dans le plat et les mains dans la crasse
On te met des pains de C4 avec les poings de pégase
« Clic braaah » mic check, parpaing dans la face !
--
Ton oreille ne risque ap’ d’oublier l’opus, claque de bielorusse
Fat coup de pied au cul, avec des bottes de 7 lieux
T’atterris à la Mure et ton pif à l’allure d’une pomme de terre bleue
« Et je te somme de faire feu! »
Eh yo je dégaine la Gatling et les aligne avec le gare-ci
Et la goupille calée dans les babines « clic »
Rafale de pastilles, élastique calotte à la Dalsim « bim »
Pile dans les parties, on la met dans le mille et t’allume à chaque rime
Faudrait que je me détende: pastaga, pistache
Mais tu manges un taquet avec le jeu de pétanque
Hasta la vista, hasta la vista ? Hasta la vista !
Passe moi la tise, gars ! Faya sur la piste
Mon crew, fait des dégâts, de quoi péter des câbles
On vient casser du palais, faire manger du pavé
J’expire mandales par rafales, toi t’es l’épave qui même pas ne dépanne
La frappe est forte, fine et phénoménale, affûtée, file et fait mal
Fais un effort et tu vas finir « singeophile » au final
On fait le fond des futs et fout le faya, fêlé je défie la foule, foulant villes et villages
--
PONT
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Tu veux test, fils de truffe nulle?
Lèche tes chistes et perce tes pustules
On piste les « fakes », « fiste » les fesses, crispe l’intestin !
Écartez les gosses, le Kasp ‘ et l’Ekors, restent les best, hein?
Et pas de « guns » à la main mais l’ami que des mains dans la gueule, ça tue !
Place que baffes à la pelle qui casse des faces de cul, sale pute !
Eh yo, met les « wacks » à la benne, on dégaine la batte,
On dégomme les dep’, en leggin à la mode, allume à la Vandamme
On te met des mandales, atemi dans la gaine, clic blaaah !!
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REFRAIN
Et les mains dans la crasse
j’ai dit les pieds dans le plat et les mains dans la crasse
Le style est impeccable, pas de play-back
Mais des pains de C4 avec les poings de Pégase
On met les pieds dans le plat et les mains dans la crasse
J’ai dit les pieds dans le plat et les mains dans la crasse
On te met des pains de C4 avec les poings de pégase
« Clic braaah » mic check, parpaing dans la face !
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4. |
TSTB
04:02
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Les casse-couilles de base, les écolos bobos
« Sophrolo », co-dodo, les « wack mc » monoflow
Les grosses en collants mauves et les beaufs en polos Lotto
TU SAIS TRÈS BIEN CE QUE J’EN PENSE !
Les bobs Lacoste et les frères Bogdanov
Appeler son gosse : Adolf / Les soirées Warhamer
et les vendeurs d’aspirateur qui font du porte à porte
TU SAIS TRÈS BIEN CE QUE J’EN PENSE !
Les « clubbers » à 3 du mat’ avec des lunettes noires
les « caïras » du terroir, les réu’ Tupperware
Les enculés avec le mulet, fute et pull G-star
TU SAIS TRÈS BIEN CE QUE J’EN PENSE !
De la dame blanche et des gossips
de Myke Brant, des nécrophiles
Quand ta tante met des Bodys
de la « trybe transe » et les gothiques
Des vacances chez Véronique et des attentes téléphoniques
TU SAIS TRÈS BIEN CE QUE J’EN PENSE !
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REFRAIN
TU SAIS TRÈS BIEN CE QUE J’EN PENSE !
TU SAIS TRÈS BIEN CE QUE J’EN PENSE !
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Les crédits sur 30 piges et les apparts’ proprets
les phallus atrophiés, les gens qui te parlent trop près
Et ceux qui te parlent de la faim dans le monde avec des Nike aux pieds
TU SAIS TRÈS BIEN CE QUE J’EN PENSE !
Y’a ceux qui te conseillent un film et te racontent la fin
l’option latin et les décolletés sur les planches à pain
Vrrr ! Vrrr! La perceuse du dimanche matin !
TU SAIS TRÈS BIEN CE QUE J’EN PENSE !
Le coca qui mousse, les ados qui gloussent
les masques d’« Anonymous » en photo de profil
Eh yo ! les faux comiques, les sodomites de drosophile
TU SAIS TRÈS BIEN CE QUE J’EN PENSE !
La littérature bas de gamme, les allures de Bagdad
des anus du cap d’Agde, le CAC 40
Autant que les balnaves, les hashtags
les sales blagues ap’ marrantes
TU SAIS TRÈS BIEN CE QUE J’EN PENSE !
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REFRAIN
TU SAIS TRÈS BIEN CE QUE J’EN PENSE !
TU SAIS TRÈS BIEN CE QUE J’EN PENSE !
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Messieurs, mesdames, j’ai le plaisir de vous annoncer mes cruels états d’âme
Vous respirez impunément, c’est le plus intolérable
Je dois purger ma rancune j’en peux plus c’est viscéral
C’est de la haine pure et dure, et vous êtes les victimes idéales
Je vais commencer par toi qui t’es cru invulnérable
Je t’arrache les burnes et puis t’arrange la face à coup de ferraille
Ton physique finit tel du purin puant sur des rails
Et je reviens avec un fusil usiné russe aux funérailles.
Je suis pour la paix sur terre, l’amour et la tolérance
Je suis venu déclarer ma flamme avec un bidon d’essence
Tu fais bien ce que tu veux, mais tu veux savoir ce que j’en pense
Moi je t’aurais descendu, toi et toute ta descendance
Mes très chers amis je vous dédie ce joli texte
Mon opinion à l’Opinel : politesse d’australopithèque
Je vais te flinguer, te dézinguer, je vais te tringler, t’épingler
Veuillez agréer l’expression de mes salutations distinguées.
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OUTRO :
TU SAIS TRÈS BIEN CE QUE J’EN PENSE !
TU SAIS TRÈS BIEN CE QUE J’EN PENSE !
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5. |
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KESPAR :
Charge la gatling sur le surf, J’roule en FIAT 6 sur le turf
Je roule en Fiat 6 sur le turf
J’excelle dans les biz’ où on fait 4 bises et dans les casting pour le smurf
J’aime la teuf pas les soirées casse-pipes
J’aime tes seufs et mon carré d’as pique
Je collectionne trop de « malaimables » steuv’ de keuf’
Aux baléares dans mon palais fasciste
Grosse soirée rock façon années 5-8
Costar’ d’époque en Maserati A6
Je produis une marée noire sur ma terrasse en teck
Depuis ma baignoire avec un verre de blanc sec
J’ai plus de talent mort que tous tes potes dreadlockés
J’ai volé ta carrière sans même vouloir t’escroquer
Armé d’une serpillère, je fais mieux que que ces brêles fières
Les renvoie prendre un taf’ précaire dans le tertiaire
--
REFRAIN
PANTOUFLINGUEUUUR ! V’la les gros bonnets de nuit !
J’arrive broliqué rayon literie
Je veux couette en vison, sommier en or qui brille
PANTOUFLINGUEUUUR ! V’la les gros bonnets de nuit !
Sous l’oreiller j’ai planqué l’artillerie
Tu changes de trottoir des qu’on sort du lit
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EKORS :
Réacteur sous les pantoufles, cape avec un drap-housse
Marvel en marcel, Pijaman is in da house
Clé de bras de Morphée, double coup de babouche
Polochon nunchaku dans ton arcade sourcilière
Supa troubadour, bazooka douze cartouches
Steven Cigale dans la fourmilière
J’ai l’air smoothie mais je suis Droopy avec une sulfateuse
Tout ces petits wacks sont que des Ewoks, croient maîtriser la force
« Tu rap comme Shumi’ fait du ski et je trouve l’insulte flatteuse
Yop ! du balai, vas t’empaler sur un tricératops »
Je fais des trous dans les sapes, pourtant je fais ap’ dans la dentelle
Pars en guéguère pépère, dans mon char en charentaise
Je fais griller des guez-mer au lance-flamme en caleçon
Partie de pétanque à la grenade à fragmentation
Plus mollasse qu’un mollusque gavé au tranxene
Mais tâche mon blaze et je t’incruste un balai brosse dans le zen
--
REFRAIN
PANTOUFLINGUEUUUR ! V’la les gros bonnets de nuit !
J’arrive broliqué rayon literie
Je veux couette en vison, sommier en or qui brille
PANTOUFLINGUEUUUR ! V’la les gros bonnets de nuit !
Sous l’oreiller j’ai planqué l’artillerie
Tu changes de trottoir des qu’on sort du lit
--
La bourse ou la vie ?
Draps housses pour la mif’
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KASPER :
Je déboule en pantoufles, barbe de trente jours et grande « rouffe »
Torse velu au grand jour, poutre apparente sur le kangourou
Un look de hardeur des 70’s,
Je transforme les trous de balle en Bagel’s Cheese …
Cohiba entre les doigts, cognac sur l’accoudoir et pétoire sous le peignoir Style atypique, tu devines qui rapplique
Je tire à tout va, pire que tout ce que t’imagines
Accent hispanique, charismatique à la nique
En face des amateurs : « vos carabines tirent à vide »
Je « frag » les wack, mets des berlines sous dynamite
J’accepterai de canner que contre 18 pyramides
J’envoie des doses létales, de cheval, à travers à tort
Dès que mes cordes vocales déballent, s’étalent les corps
Les bustes et les crânes se déforment
Eclats d’encéphale, épars, je repeins le décor
--
REFRAIN
PANTOUFLINGUEUUUR ! V’la les gros bonnets de nuit !
J’arrive broliqué rayon literie / Je veux couette en vison, sommier en or qui brille
PANTOUFLINGUEUUUR ! V’la les gros bonnets de nuit !
Sous l’oreiller j’ai planqué l’artillerie / Tu changes de trottoir des qu’on sort du lit
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6. |
Même Route
04:19
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REFRAIN :
Tous la même route / Car on suit tous la même route
On suit tous la même route
Entre les « Je t’aime » et les « va te faire foutre » x2
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On suit tous la même route malgré nos déviances
Le tout c’est de garder le goût de reformuler les évidences
Tant que la bouteille n’est pas trop vide et la barrette pas trop keus’
Tout va bien, à part l’impression de chercher le nord en suivant la trotteuse
Je fais ma ronde sur 4 temps comme un veilleur d’ennui,
Ressens la tectonique des plaques sous le canap’
Paupières éteintes, regard tourné vers l’intérieur, je m’enfuis
Navigue à l’aveuglette en vase clos de Gama
Grandir c’est apprendre à bomber le torse quand t’as limite plus d’air
Et rester clairvoyant dans le black-out, éteindre la petite lumière
Et souhaiter bonne nuit au monstre dans le placard
Depuis qu’elle a fait les siennes, je remplis des mots-valises
Allez c’est pas la fin du monde même si je l’avais dans la peau-calypse
Nuit de noce-tradamus, au matin j’aurais pris la route,
Tout est foutu, trop tard ma douce
Et j’ai nulle part où aller, faut que je me fixe une route
Si je gagne ton coeur, on partage les bénéfices du doute
Et ma musique te dérange, c’est surement que t’as bon goût
J’ai pas un rond mais partons loin, prenons tes jambes à mon cou
Fonce-dé dans le lit de celle d’après pour oublier celle d’avant
Le regard de braise d’afghan, Lucy dans un ciel diamant
Alors j’expire des fantômes et je trouve même pas ça bizarre
Sous-marin jaune, sous Marie Jeanne, profondeurs canabyssales
--
REFRAIN
Tous la même route / Car on suit tous la même route
On suit tous la même route
Entre les « Je t’aime » et les « va te faire foutre » x2
--
Envie de briller, le lendemain l’envie de me faire oublier,
De tout plier, affalé sur la routine à roupiller, sont empilées :
Amitiés périmées, amours R.I.P…
En vérité y’a peu de choses qu’on n’ait pas mérité
J’en ai retrouvé, accidentés avec un pet’ au casque
Ou cannés sur l’asphalte, d’autres s’efforcent à rater les occases
De partout des égarés du parcours
T’as pas compris ? faut que tu t’imposes au carrefour, et cours
Car on suit tous la même route, bouffe tous la même soupe
Pousse tous dans le même trou, nous fourrent tous dans le même moule
Je trouve, toujours les mêmes looks, qui jouent les mêmes scènes
Avec les mêmes shoes, les mêmes tronches sous les même coupes courtes
Naviguant dans ces ruelles
polluées de propagande vantant l’inutilité de futilités vaines
Y’a pas de salut dans le matériel ni dans la péruvienne
On se fait berner par tout ce qui tape dans les zones érogènes
Monkey Theorem, l’acharnement ce qui nous a rendu fier
Pas de don du ciel, on s’est saigné les veines
Je vis entre l’enfer et l’éden où le destin file entre les « fingers » et fait des siennes
Je peux pas tempérer mes rêves, dans cette épopée
Y’a des ratés y’a des trophées
Une vertu détrônée, avec le vice à ses cotés en train de se bécoter
Sans le fond y’a pas la forme, je laisse pas les obstacles à la porte
Je dis que les « gnons » font la force, putain!
--
REFRAIN
Tous la même route / Car on suit tous la même route
On suit tous la même route
Entre les « Je t’aime » et les « va te faire foutre » x2
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7. |
Flemlude
00:54
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8. |
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C’est l’hymne à la flemme,
je lève mon verre à ceux qui glandent à la chaîne
Faut être productif à ce qu’il paraît, arrête !
Moi je lève mon verre à la paresse
L’hymne à la flemme, je lève mon verre à ceux qui glandent à la chaîne
Faut être productif à ce qu’il paraît, arrête !
Moi je lève mon verre à la paresse
--
REFRAIN
Et ça fait 1 pour la flemme !
2 pour les grasses mat’ et 3 pour le Rsa ! x3
Et ça fait 1 pour la flemme ! Les vrais savent !
Perdre ma vie à la gagner, nan ! Jamais je ferai ça !
--
Le travail c’est la santé, chacun son point de vue mais
C’est tout les jours le 1er mai, roule un joint de muguet
Parait que faut trouver sa voie, je dois être en train de muer
Vu que j’aime pas bien suer, sauf pour visser le gland
Et que j’ai pas trop d’ambition, encore moins de business plan
Pied au plancher vers l’avenir, pare-brise plein de buée
Blague à part je te mens ap’ vraiment
Quand je t’explique que j’aurai voulu naître en chat d’appartement
Mes journées à pioncer, ken des chattes et puis graillave des croquettes
Parce qu’une vie tenue en cravate, c’est trop bête !
Et j’m’en bats la race si c’est pas la baraka
Je veux me gratter les maracas sponsorisé par la caf
C’est pour mes reuf’, mes assoc’ au Rsa socle
Qui pensent à plastiquer l’usine
quand le boss leur gueule « Et qu’ça saute ! »
Moi ? un Tanguy d’la mère patrie ?
Nan, nan ! Pardon madame !
Plutôt un génie en espadrilles… #Gaston Lagaffe
--
REFRAIN
Et ça fait 1 pour la flemme !
2 pour les grasses mat’ et 3 pour le Rsa ! x3
Et ça fait 1 pour la flemme ! Les vrais savent !
Perdre ma vie à la gagner, nan ! Jamais je ferai ça !
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Quand je me déguise en travailleur, je me fais vite griller
Au bout de 2 heures, ramasse ta motiv’ à la petite cuillère
Tu parles ! J’évolue dans un autre calendrier
Je suis large ! j’ai encore jusqu’à avant hier
Du taf ? J’en chercherai au pied des arcs-en-ciel
Aux entretiens, dégaine de vacancier à l’ancienne
Faudrait je vous remercie pour mon SMIC à genoux sur banc de prière ?
Rafale de tir au flanc contre vos lance-pierres
Charbonner, bosser, travailler, taffer, tremper des tartines de tranxene
Dans des saladiers de café, se mettre en scène
Sous le masque de petit salarié parfait… navré
Si j’vous envoie ma démission sur feuille de bananier ça l’fait ?
Broyer du noir, en repassant ma chemise blanche
Dents de requin sourire d’ange, j’ai rien de l’employé du mois
Je vais pas exécuter la tâche, je suis pas bourreau de travail
Je vois la vie en slowmotion… Tchao bye bye !
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C’est l’hymne à la flemme, le manifeste de la paresse
Je lève mon verre à ceux qui glandent à la chaîne… À la chaîne !
C’est l’hymne à la flemme… À la flemme !
Le manifeste de la paresse,
faut qu’on soit productif à ce qu’il paraît, arrête !
Moi je lève mon verre à ceux qui glandent à la chaîne…
À la chaîne ! À la flemme !
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C’est pour mes parasites, paresseux, qui n’aiment pas se raser
Qu’une routine à crédit enverrait en cellule matelassée
Les magouilleurs qui grattent le système à s’en fracturer les phalanges
Qui, freerident hors piste entre les factures en avalanche
Fuck l’esprit d’entreprise ! Les cadres sups et les challenges
Moi je suis bosseur mais seulement quand il s’agit de raturer la page blanche.
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9. |
Interflingue
02:19
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Chemise à jabot et lunettes fluos
Boom au château, DJ Culbuto
Mon flow est trop fluide, nan y’a pas de grumeaux
Sur mon blason, tête de taureau sur corps de mulot
Tu me provoques en duel avec ton plumeau
Tu t’en sors bien, t’façon j’ai Judo
Tu manques pas de culot, face de bulot
Tu voulais mon groove ? prend cette tirade en guise de tuto’
Viens dans mon domaine tu verras le show, chez le Marquis de St Bruno x 2
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10. |
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REFRAIN
Qui vient sauver le monde, c’est Monkey Theorem
On rapplique dans la seconde quand le rap a des problèmes
Équipe de haute voltige, v’la Monkey Theorem
Fusil coton tige pour nettoyer tes oreilles
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Je suis en peignoir avec Lauryn Hill et Lil’Kim / Je sirote un « gin fizz » elle caresse ma « bip bip »
Quand tout à coup « dring dring » / C’est le boss au bout du fil : « Bon sang ! ça fait 30 fois que j’appelle !
Ramenez vos bouilles ou je fais de vos couilles de la purée de mirabelle »
Pépère à la salle de rimes, sous 200 kil’s d’haltères
Je m’apprête à savater 2, 3 « wacking partner » quand soudain / Je vois Kasper défoncer le store à bord d’un couplet sport / Il me dit « y’a du pain sur la planche, et j’aime pas le skateboard »
Rencard au QG sur la 38ème, un agent nous attend, il se présente lui même :
« - Appelez-moi le Marquis, mes amis nous devons agir vite, Megawack menace d’ « autotuner » le Rap music »
- Vite ! bon sang ! vite ! Prenez cette mallette ! Vous y trouverez vos SM58 et quelques gadgets !
- OK Marquis, dites nous où ce cinglé se terre, on sera de retour dans 30 mesures… enfin je l’espère »
« - Eh bien, le docteur Megawack se cache sur une île au large des Galapagos, un « Speologic » héli-treuillé vous attend sur le toit,
Mais… faites vite ! le temps presse ! »
--
REFRAIN
Qui vient sauver le monde, c’est Monkey Theorem
On rapplique dans la seconde quand le rap a des problèmes
Équipe de haute voltige, v’la Monkey Theorem
Fusil coton tige pour nettoyer tes oreilles
--
« Objectif en vue » On saute de l’hélico : double salto tendu / Esquive un banc de requins
La base secrète se situe dans un volcan éteint / Infiltration par les conduits d’aération, quand soudain : tadam !
Nous voila face à une armée de « ninjawack »
« - Mais, mais, ils ont tous le « mêmeu » flow !
- Quoi ! tous le « mêmeu » flow !?
- Oui ! tous le « mêmeu » flow !
- On a tous le « mêmeu » flow !
Obligés de les combattre « avequeu » le « mêmeu » flow !
Et puis : bim ! bam ! Super cut dans la face
« Tchiki tchiki blaow » rafale de charley maracas
Attaque du ptérodactyle, enchaîne les prises jack de Micwendo
Coup de pied rotatif, technique des points vitaux
Je crois que tous les wacks sont neutralisés, ça y’est
Je prend l’escalier, gagné, voici le niveau final
Une trappe s’ouvre sous nos pieds « - Oh merde »
nous voila piégés dans un filet « - Got damned »
On se réveille ligotés sur un lit d’hôpital
« -Vous avez eu tort de vouloir défier le docteur Megawack,
Dans moins de 16 mesures le rap ne sera plus qu’une flaque de « Variétoche » R’n’Bisé pour jeunes pucelles écervelées
- Je vais faire de vous mes Miniwacks grâce à mon rayon « vocoder »
-Non ! pas le rayon vocoder !
- MOUHAHA »
- Oh nooo ! espèce de salo-ooaud ! »
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REFRAIN
Qui va sauver le monde, où est Monkey Theorem
Panique sur les ondes, au secours ! Mayday ! S.O.S !
Le rap est dans la « mouise » sans Monkey Theorem
Tu nous croyais cuit, ce serait nous méconnaître
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Dans une cage, saucissonnés, le garde nous rit au nez : « Haha ! le bon rap sera bientôt détruit !
Megawack est trop fortiche vous ne pouvez rien faire contre lui ! »
Sa tête saute sectionnée par un vinyle / un homme cagoulé s’avance et nous injecte un liquide / C’est Jumbo Jeff à la rescousse avec l’antidote / Il nous dit : « Allons mettre sa raclée à cette petite fiotte ! »
On crochète la serrure avec un vieux trombone
« - Allons trouver notre homme à la salle de contrôle »
- Je vous attendais » dit Megawack le doigt sur le bouton play
- Un pas de plus et ce sera votre dernier couplet
- Non ne faite pas çà ! »
Ce salopard a la main sur les potards / Trop tard ! bientôt le rap vivra son pire cauchemar ! Dans la panique, je vois le doc’ qui prend la fuite en « jet wack » Vite ! Nous devons « bypasser » le « plug » avant la fin de cette track / Plus d’autre choix je sors un « beatbox laid back » / Car seul un « ultraflow » pourra sauver le rap (…)
« - Haha ! mon cher Ekors, une fois de plus nous l’avons échappé belle,
- Tu l’as dis mon cher Kasper ! Mais ce qu’il faut retenir c’est que… »
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REFRAIN
Qui vient sauver le monde, c’est Monkey Theorem
On rapplique dans la seconde quand le rap a des problèmes
Équipe de haute voltige, v’la Monkey Theorem
Fusil coton tige pour nettoyer tes oreilles
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« Gnnnaaaagn ! vous ne perdez rien pour attendre les Monkey Theorem / Rimera bien qui rimera la dernier !
Mouhahahgnahagna ! »
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11. |
Voie Lactée
02:09
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Le monde est à ma portée
Vu que dans mes couilles, y’a la voie lactée
J’ai besoin d’une poule pour les malaxer
Ce monde m’est étrange, c’est à lui de s’adapter
Je le re-dessine entièrement, concrètement, j’en fait de l’art abstrait
Je suis qu’un bras-cassé avec des mains en or
Aucun remords, le destin n’est qu’un tirage au sort
J’ai le diable au corps, la vie bat son plein
Alors pop up le volume du gramophone
Faut que ma voix se répande comme mes phéromones
Venu foutre mon blaze, fat cap sur l’aérosol
Les deux panards au sol et le regard au ciel
En somme un astronome sur une prod’ à l’ancienne
Je rendrai pas l’antenne, je persiste et signe
Je m’explique, la musique n’est pas qu’une parenthèse
Eh yo check this shit, si dieu existe…
y’a du Monkey Theorem dans sa playlist
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REFRAIN :
Là haut !
Que vaut ton pesant d’or en apesanteur ?
Là haut !
Galaxie du Centaure se découpe au sampler x2
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12. |
Hubble Gum
07:55
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À quelle vitesse la vie nous catapulte ?
Tu sais j’ai voulu fixer le temps
Mais j’suis toujours ce Peter Pan dans un costard d’adulte
30 piges, voir le chrono s’enclencher
Accepter sa condition d’écorché vif pas si mal dans sa peau
Se dire qu’il est temps d’changer, autour voir les gens s’ranger
Le crâne en bordel comme ta chambre d’ado… han!
On m’a dit « tire toi ta buche ! fais ta gâche dans la ruche
Eh ! arrête de te planquer sous c’te fuite à capuche »
Mais je confonds les cravates et les Boas Constrictor
J’veux pas d’une voie sans histoires, j’veux ma voix dans le transistor
Flash back, Tristan, Johan, les combats de pogs, la cour de récré
Fly crew, vodka, posca, 45 tours de reggae
Après midi, canap’, spliffs, « Tony Hawk pro skater »
Mon cerveau part en « varial flip » et Santiag’ bloque des heures
Tous les matins j’arrive en retard au lycée
Oinj’ de purple… j’me pointe en heure d’colle, les yeux atomisés
Avec le recul j’crois que j’avais b’soin, de frôler le crash aérien
J’en garde ces balafres dans la carafe mais pas grave ça fait rien
Adolescence passée en orbite dans une fumée épaisse
« Face b » de Mobb Deep dans le cockpit de ma fusée de détresse
Bombe aérociel, nuée d’étoiles sous les ongles
Je taggais mon blaze pour qu’on m’entende, message hors des ondes
Égaré dans le vide sidéral, fat cap Canavéral / Graffiti téléphone maison…
Mais j’ai du dompter mes fantômes et mes angoisses, crois moi
Depuis le temps ou j’repeignais en chrome l’avenue Ambroise Croizat
Y’a des choses qui te font vieillir à vitesse grand V
Un trou noir dans chaque pore, j’écris à fleur de galaxie
Crois moi, tu vois ta bonne étoile s’estomper
Quand ta propre mère te cause en pleurs d’euthanasie
Mes 1ères rides viennent consteller ma jeune gueule d’homme
J’observe l’infini dans ma bulle… #Hubble gum
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Tu sais, au fond je croyais que j’en serai pas capable,
je croyais que mes écarts étaient irrattrapables
À la base, je me revoyais toujours à la baisse
Alcatraz dans la tête, je voulais me faire la belle
Verrouillé dans mes certitudes, j’ai pété le cadenas
Rêvant de voyage, coeur en otage, pris entre ici, là bas
J’ai fêté mes 20 piges au bord du Titicaca
Tempérament jusque-au-boutiste, et bien au delà
Je pianote ma vie cherchant l’inabordable
À faire des miracles, rien qu’avec ma zic de salopard
La vie est fade, si elle est brute, dénuée d’aromates
Dégustée telle quelle, je trouvais ça dommage
J’étais cet adolescent du-per, le cul entre deux chaises
Epuisant mes réserves, remuant père et mère,
Moral à terre, caractère timide mais téméraire
Je voulais marquer les esprits à tout jamais de mes tags éphémères
Rappelle toi l’époque stone et monotone
Nos aprem’ à l’ancienne, cannabis, canapé, Capelton,
Nos soirées saoul à douze à rouiller dans Grenoble
Mon errance de jeunesse, aujourd’hui se lit sur ma gueule d’homme
Rappelle toi l’époque, stone et monotone
Le verre à marée haute après chaque shot de rhum agricole
À cartonner Grenoble à la bat les illec’
Mon errance de jeunesse aujourd’hui se lit sur ma gueule d’homme
Auto sabotage, dans les nuages assis confortable
La main lourde vu que tu connais pas les bons dosages
Au passage, on s’assomme aux décibels
S’assassine à petit feu, #paraffine artificiel
J’ai fait la paix, les remords ne peuvent plus m’atteindre
La vie est une journée, quand à moi je suis pas du matin
J’en suis sorti mutilé, cerveau rustiné
Mais surtout sublimé, je n’ai, plus rien à justifier
--
Tu t’en rappelles, ma belle? on s’était promis la lune,
J’ai eu du mal à en revenir… #Appolo 13
J’ai fait capoter la mission, tu sais ma jolie j’assume
Je fais toujours les même erreurs et les mêmes pâtes bolognaise
Et j’ai bien fini par l’admettre, fallait que tu t’en ailles,
J’ai continué à me construire, un parpaing dans le ventre
Mais tu sais depuis me, myself and I
On a bien dû apprendre à trouver un terrain d’entente
Tu sais, depuis j’ai l’béguin bloqué dans les starters
Y’en a bien quelques unes qu’ont tenté de pare-choquer mes barrières
« Ma douce t’es radieuse mais j’ai les sentiments irradiés »
Bunkoeur d’artichaut, j’ai appris à m’barricader
Mais pour elle j’essaierai quand même, chérie je t’emmène
Foncer tout droit dans le mur ou bien tourner en dérision
Vaut mieux en rire, tu connais la rengaine
J’suis venu déposer mon mal-être de démission
Donc la vie je la prends à la légère, un peu comme ses moeurs
Vu que tout peut se « cut » net comme un coup de « crossfader »
Évidemment, j’vois plus les choses comme avant
Depuis que je roule des spliffs d’afghan pour apaiser la douleur de ma petite maman
J’ai trop ramé à la dérive dans le verre à moitié vide
Mais j’ai compris que ça passait vite, qu’avant de « die » fallait vivre
Profiter de mon passage éclair sur cette planète terre
Tu sais, j’ai compris que j’étais riche de ces choses qui ne s’achètent guère
Si t’en as plein le compte, mais personne qui compte, j’te plains
Question de point de vue, moi ? Je préfère mes proches, de loin
Marre de jouer l’écorché vif, rends moi mes épluchures !
Avant d’voir les gens que j’ai de plus chers dans une sépulture
Mon miroir a éclaté de rire, m’a dit « Parle pas d’malheur ! »
Donc j’ai mis la peur dans les cordes, elle passe un sale quart d’heure
Et si l‘amour ne tient qu’à un cil, je tire un trait d’eyeliner
Je fais des saltos au dessus d’un cafard géant… #Kafkadeur
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La vie : un long parcours, je fais des efforts pour être à la bourre
J’espérais faire attendre mon compte à rebours
Je veux plus courir après les rendez vous
Crouler sous le doute, à bout de brasse nager dans le flou
Et si je te réponds que par : « Oui mais non »
c’est que j’ai du mal à me détacher comme quand la weed est dense
Tu connais la devise, à l’avenir,
Je vais m’employer à faire les choses bien, ou bien juste m’abstenir
J’en ai marre de vivre encombré, d’éponger, de me ronger
Aujourd’hui j’ai mis ma colère en congé
Marre d’avancer en zigzag, marre de faire du remplissage
Marre de voir le vide bouffer mon espace vital
Eparpillé, j’ai fait tri, resserré le cercle autour de mes vrais amis
Mes piliers, ma thérapie, hors de la file
Au fond veux faire la dif’ et donner du caractère à ma fille… yeah!
J’entame une nouvelle décennie toujours aussi indécis
Mais plus précis, vu que ma barre de santé rétrécit
Je suis pressé, j’en oublie, de prendre du plaisir
Envoie la résine, je dois m’assurer du répit
J’ai pu m’esquiv’, sur les cimes, élu domicile
Et pour la suite j’ai choisi d’y aller au feeling
La flippe aux tripes, gosse en fuite sur sa terre d’asile
J’ai pris racine depuis que je me lève comme un père de famille
Qu’est ce qui m’anime, hein ? me pousse à bâtir
Pris de panique, je m’endurcis sachant que tout est si fragile
Je l’ai compris tout est à faire, rien n’est établi
J’ai vu mon pote en fauteuil se rétablir et redresser sa vie
Une page se tourne, c’est déjà la fin de la matinée
Paniqué de voir autour de moi tout s’activer
Fin de saison, je reprends la suite regard écarquillé
Je suis venu faire ma place à moi, je veux pas de celle attitrée
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Monkey Theorem Grenoble, France
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