1. |
Instinct Primate
02:45
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couplet Ekors
laisse parler mon instinct primate, dans cette jungle urbaine
la bouteille vide, les bombe de peinture pleine
hiphop de quadrumane
un singe des villes mutant
je rêve de péter le néman
et faire les fil du temps
se creuser les méninges bravant
les limites de l'infini aprés quatre cinq taffes quand
on s'improvise funambule sur le fil d'un oinj d'afghan
(infinite monkey theorem) ou le paradoxe du singe savant
couplet Kasper
Amalgame d'élixirs dans un bécher au comptoir
formule de magie noire
manuscrites entre les ligne d’un grimoire
distiller l’humeur lacrymales pour en extraire l’absolut
Écarté du protocole fouler des terres inconnues
(pas de soluces)
J'évolue dans un tohubohu
Un focus sur des dilemmes insoluble
(Et en bonus)
Dans la cohue de mots crus t'as reconnu
ces résidus d'époques obscures révolues
couplet Ekors
ce qui vient chatouiller tes tympans c'est
quelques textes de barges insensé
rappe le fruit de la rencontre entre une machine à écrire et un chimpanzé
je n'ai qu'un double décimètre
pour quadriller l'infini
la foule de mes chimères
autant de statues de cire fondues dans un vinyle
(deux mc's mi singe et mi homme)
un peu perché vocab gonflé à l'hélium
(triolet double croche)
delirium et vitriol
couplet Kasper
Je laisse parler mon Instinct primate
Dans cette jungle urbaine où je m'acclimate
Tu veux apprendre au
Singe savant à faire des putain de grimace
On dira que
J'ai pris place
Dans habitacle d’un vaisseau pirate
un amiral, animal, par miracle dans le cosmos
Un bonobo astronaute
besoin d'o2 à haute dose
(essaie pas de singer la monkey theory)
l'ère numérique est à l'agonie
seul un gorille résoudra l'algorithme
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2. |
Le topo
03:44
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couplet Ekors
un ovni dans cet hiphop
paranormal activities, la nasa dissequera l'antipop
mon somor' en fond sonore
sur les video youporn ou ta maman se tripote
tu veut des images percutantes
vla deux doigt dans tes mirettes
c'est, c'est direct
moi je suis fly mais pas comme les emirates
mc je t'écoute rapper pfff tu m'intéresse comme une réunion tupéroir yo
dernière fois que t'as casser des briques mec tu jouais à super mario
pour être franc et honnête
joue pas les scarla thug
avoir ton flow c'est pas de chance comme être
siamois par la teub
microscope atomique du mal vous reperer
moi dans le calbute j'ai les boules de la bastille et la tour perret
c'est même plus frais c'est de la cryogénie
mes rimes brillent au zenith
je pose un couplet la foule crie au génie
avec brio je débite
recoit mes postillons comme une pluie d'eau bénite
couplet Kasper
Alors le rap tu trouves ça choukar ! Hein ?
Jouer les loubars et te travestir pour faire du charme
Arrête ton char, ta panoplie fait peine à voir comme un béret de falluchard
MC loin d’être quiconque, t’as fait ça, t’as fait-ci
T’as les couilles de King Kong, ya que ton avis qui compte
Excuse ma franchise
Mais ton clip s’apprécie comme un pub de lessive
Pour toi aucune estime, quand les putes tordent du uc on les siffle
Serre les fesses, tu sais pas où t’as mis les guêtres mec
Monkey Theorem ! Bang Bang comme dans la mextape
A la base, ni mieux ni piètre, mais j’ai quelque chose de divin
Pourtant ni pieux ni prêtre
On se moque du Game, de vos tatouages « onerone » sur les pecs
De vos gaines de dingues, et vos clashs sur le sur le net
Sans glocks en plastok, style d’amerloque
On fout le smile à tes potes et fourgue la dope que ta mère smoke
couplet Kasper & Ekors
Prends ta claque du Monkey Theorem
On fout le feu, tel une étincelle dans du Kerozen
Cette paire de phénomènes a conquis tes oreilles
On va te clouer comme Jésus pendant l’Antiquité Romaine
Ya des culs de Jatte qui croient que ça va marcher,
Le topo : y’a plus d’empotés dans le rap que des Japs dans la baie de Tokyo
Une sous-culture selon les intellos chauves
Vu que ceux qui passent à la téloche n’ont pas inventé l’eau chaude.
Et on m’adule comme les aztèques
Flow mastoc
Et phases teck’
C’est fastoche
Hélas mec
T’as pas pas le stock
Chéla le steack
on balance les phases, à la pelle en méli-mélo millimétré
eh les mecs, je vous, enlève le mic, z'avez le flow malhabile la rime illétrée
salam alecoum, on déboule, fat, à la bat les couille
tout les petits fours mec on les graillave
danse le mia, allume les biatch fume l'aya
y'à tout le monde au gala qu'as les boules
eh yo mate l'équipe, met la barre haut, hooo
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3. |
Solilude
00:40
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Mon cœur a fait ces sons, quand la raison ne s’y collait pas
Quelques métaphores éparses pour parler de ce qui ne se monnaie pas
J’ai mal, mal aux sentiments et je ne peux vivre simplement sans piment
Sans promesses à cent mille francs, en silence, sans m’empiffrant de mélodies enivrantes
Je brandis cette plume attendrissante
Quand mon regard broie du noir et voit rouge en dominance
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4. |
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couplet Kasper
Comment je me sens ?
Tel un cendrier sur une moto
Un rétro de loco motive
Un sourd-muet diplôme d’orthophonie
Comme un pourliche à la boniche
Avec la photocopie d’un faux billet de monopoly
Alors je pète une 8.6
Et je roule un petit spliff de weed suisse
La tête dans le caisson
Je me cale à fond
la zic triste
Du nouveau MC que je kiffe
Et sur repeat je clique
Si j’ai pas saisi ce qui se dit
Je suis trop guédro, Trop Accro
Y me faut ma dose de bon son
2h au quotidien c’est environ ma conso
Élevage de couplets nourris aux craintes
Trissylabiques dans mon laboratoire
Le langage soutenu, souillé
Par un argot des plus bâtards
Moi je vais direct aux vers sombres ,
Quand ma vie c’est vers ça qu’elle tend
Flow patate quand j’ai le power
Quand l’envie me prend de saper le temps
J’ai du pot ouais
La jouissance de ma plume
Qui éjacule son encre
La feuille vierge est en manque et consentante
On me dit « tu rame »
Comme quand Meetic cherche à maquer les laids
« Ma qué nene ?»
J’ai peiné pour pas que mes textes
Soient consommés comme une plâtrée de penne
Musique de pauvres à la Zoom / pas d’assistanat
Prendre son temps
j’insiste c’est rare comme un raciste anard
Comme cramer sa Chesterfield au bar
Une « kineuton » chez les nuls
Du Monkey, la rumeur dit,
Qu’on préfère de loin
Le kilo de plomb au kilo de plumes
Une plume dans la main, du plomb dans cette tête amère
J’ai fait le choix d’être sincère, de me mettre à nu
Monter sur scène la kékette à l’air
Poser du verbe tel un pied-à-terre
Sans savoir où ça me mène à termes
Et si je regarde en arrière c’est clair ce serait la même si c’était à refaire
Refrain
vivre en freestyle au jour le shure appliquer le tarpé diem
encore une foncedé, pffff j'arrêterais à l'énième
entre chien et loups, du mal à de confier entre carpe et hyène
alors on se persuade qu'on est seul et que tes affaires c'est pas les miennes
sur nos âmes les chromatismes des parpaing déteignent
un parfum d'éther
le regard teint d'ébène
artificiel est le paradis
une free party dans le jardin d' éden
couplet Vagabon'
Du gros son
c'est ce qui peut me sortir de ma dépression
mon ultime thérapie, ma seule maison
mon hérésie, ma folie, mes gros frisson
pour le son
j'ai sacrifié mon p.e.l, ma vie de famille
j'ai plus un rond mais je suis millionnaire en mélodie
je trompe ma femme avec Qbase et compagnie
dans les antipop
je postillonne ma joie, ma haine et ma colère
pas rancunier mais la plupart du temps vénèr
je crache sur les connards qu'on pas l'esprit ouvert
la musique que j'écoute baise les homophobes et les fachos
nous on pratique la rime pour les mecs en air force ou en ranjo
qui sonne le glas
c'est le Monkey Theorem
tous contre l'état
terroriste la guerre on mène
on est des tas
à écrire nos théories
qui sonne le glas
je te le dis c'est le monkey Theorem
couplet Ekors
inspire un air vicié, expire un air de wu tang
éparpille maints éclats
d'un tesson de regard vert bouteille
derrière une mèche de cheveux brun zetla (3 temps)
putain!, je prend de l'âge, mais j'essaie d'arrêter
le fil du temps comme garrot
l'aiguille des heures plantée dans le bras
yeuz éclaté comme un orage d'été
penché sur une feuille grand carreau
à calculer jusqu'où le néant s'étendra?
je me répand dans les méandres d'un vieux sofa
les effluves de fin de résoi guetta mes yeuz' au fat
laisse mes pensées s'entre-déchirer en milieu sauvage
quand les mots s'embouteille dans mon oesophage
une jeunesse vétérante
que les excès terrasse
pioche un extrait d'errance
dans la nuée d'et cætera
gratter des textes et péra
quand le silence est infesté par des insectes et des rats
cette génération funambule
la regard fenêtre sur l'âme que la fume embue
la lune en vue
quand l'asphyxie morphe ma plume en bulle
mon grain de voix pour enrayer les rouages d'une pendule
et le crissement du mediator sur la corde du pendu
distille mes pétages de plomb dans l'althanor
pas grand monde qui ce sablier digital n' haïsse
comme un ancien qui sourit à la mort
en lui soufflant la fumée de sa gitane maïs
et les soucis s'amassent comme la vaisselle
pas de quoi rire dicave
des trous de boulettes sur les ailes
depuis que les anges consument la cire d'icare
sativa indica
traîner sa vie par les aisselles
vu que c'est tellement moins facile d'y croire
et ouais frérot, t'façon
tous appâtés par le doute, sans dérogation
au fond c'est drôle que l'hameçon,
rejoue la forme du putain de point d'interrogation
chercher l'étincelle dans les regard sombres
comme des nappe de pétrole
à force que nos droits s'étiole
moi j'attend juste qu'on reste zen comme le kéro garçon
comment je me sent, hein devine?
des rayures sur les vitres de mon train de vie
contraint de viser la lune avec des fusées de détresse
quand leur bonheur en placebo
s'échange contre un devis
on craint le vide
tout en rêvant de pied d'estale
tu peut remballer tes stats'
c'est le manque d'amour qui rend détestable
mais bon, pull up moi çà selecta
au fond, je préfère écouter nesta
que bouffer du temesta
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5. |
Morpilow
04:50
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1e couplet
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Eh yo mamen cest da kaspa
J’ammène ma sale guaine et un bonne teille de pastaga
10 heures tapantes
rencard au bar tabac
donc apporte ta part gars
Une montana sous la parka
ainsi qu'une grosse barre de taga
On fait quoi, ben on se voit après on voit
ma foi après on bois
tu sais quoi? t'appelle le fly ga faut qu'on soit un sacré convoi
Y’ a gégé qui m’appelle vénère
Ça fait deux heures qu’il poirotte tout seul au Belvédère
roule un pet sévère
du coca, du clan campbell, des verre
dépeche toi de passer a rajah paske c ptet méfer
Le type vrille
Puisqu'on débarque à 8000
Dans son mini bouiboui
avec nos clopes enduies d'huile
Il est meme pas minuit
vu ce qu'on enquise on finira vite cuit
oui oui
a mon avis c'est pas ce soir qu'on va tremper le biscuit
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2e couplet
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On passe la porte
Une armée de babacools
Trois pochetrones qui se trémoussent et des kékés qui caracolent
Croise un type que je connais! Comment ça va ma poule
je me fraye un chemin jusqu'à la table où y'a l'alcool
Quoi? tu veux pas boire mon rhum comment ça je t’en ai servi trop
défense de tataner t’as pas vu l’écriteau
et ya le type qui lâche une série de rots
pose une galette essuie ses grosses babines sur les rideaux
moi je suis
agrippé à ma bouteille
titubant sur du wu teng
ou du wu tang
je sais pas comment on dit mais ce que je sais c'est que tout tangue
autour de moi floutage de ma vision périphérique
bourré, je le suis very very
prêt à serrer cette meuf vraiment pas terri-terrible
sérieux, pour qui tu t'est pris chérie
t'a vu ta gueule on dirait ribéry
je vais brancher cette babs sapé en guenilles ptet
que tout à l'heure elle me tête la queue même si mes propos sont sans queue ni tête
mais la connasse n'est pas radine
et je tombe son baccardi
en même temps que je la baratine
je lui demande le regard avide
si y’a moyen qu’on aille tirer un petit coup, de carabine
et je comprend qu’elle n’est pas ravie
quand la baffe arrive
et fait voler mon oinj de paraffine
et ya mako qui joue le mariachi
en chantant mano solo
l’alcool se marie au shit
quand il goûte au matos d’holow
Tout le monde qui veut se coucher nous on est pas parti
pour le proprio c'est l'enfer il ne sait plus comment faire
pour expulser tout les démons du paradis
fly crew dans ta party à se mettre la race gratis
y'avais au moins 200 personne mais on a plié le bar à 10
Eh ouais mon pote
dans l’armoire du daron y te resterait pas de la tise
comme d'hab' on se tape l'affiche
et on se barre avant que le pélo nous aplatisse
Je fais l'inventaire deux spliff et un chouilla de pastis
On fait quoi?
Ben on va voire ce qui se passe à l’arakiss
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3e couplet
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Allo !! S.O.S alcolos
C’est pour une urgence
Avec mes sales potos
on va tomber en panne d’escence,
je marche entouré de mes pincos errant
à lâcher des freestyles au bord de l’incohérent
perché en haut de l'Everest
J'te raconte pas l'ivresse,
On va se poser au jardin de ville
Avec la clique d'épaves qu'il reste
on fait ça comme des gueuch
50° rien que ça enquille des grandes dose dégueu
je vois que y'à plus de rhum dès que
les un se mettent à péra
d'autre sortent un poska pérave
et direct posent de gueut
esquive les shmits et les caméras
Et ouais mon pote c'est Gre
Faut qu'on s'assomme la gaine
c'est l'heure de la weed SP
comme d'hab y'a come again
qui me tax ma fin de despé
On finit sur un banc
freestyle à t'en péter les tympans
un qui pionse, un qu'est tout vert
Vas y j'ai peut être un plan
le pmu doit être ouvert
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6. |
Amertune
04:20
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couplet Kasper
Réveil baveux
La morve au nez, la gorge ligotée
Poumons crasseux
Le corps estropié, le crâne pilonné
Je file à l’évier, handicapé
Du mal à piloter
Une sale colique anodine
Mon bide a mijoté
Un de ces matins
Sans l’ami Ricoré
Quand la conscience me sort du lit
Venant me rire au nez
En bref ! Un levé tard de fêtard
Avec en petit déjeuner
Café noir pétard
Un rab de riz au lait
Le regard vide, collé
Sur l’écran bariolé
De cette sale télé made in Corée
Hier ? Encore à picoler
J’en prends de la graine ok
Mais chaque fois il y a les remords qui viennent tout picorer
Eh mec je suis si rodé
Pété à quoi que ce soit
Pas là pour siroter
Il s’agit boire sans soif
Et ce jusqu’à ce que la
cirrhose éclate le foie
“I got the funk”
Chaque fois le même refrain !!!!
Mais le lendemain t’inquiète je fais moins le malin
Je t’ai fait le dessin
Pour que tu capte a quel point ça m’atteint
Tu lâche une addiction et un autre revient
Malédiction d’un putain sagouin !
La gourmandise me bouffe
Comme un casse dalle en gardave
Car faire la bringue c’est
S’épuiser la carcasse
En toute humilité
Mon rap c’est mon pare balles
Huit mille idées, 8 mm
A puiser dans mon cartable
Quand je suis d’humeur
Pas très loquace
Le cerveau s’astique
Et se soulage
Par la même occase
La déprime une manie trop « Has been »
Car si mes peines m’inspirent
En faire une force c’est à quoi j’aspire
Etre seul en vrai,
Putain ce que ça m’effraie
Car à l’heure d’encaisser ben c’est tout à mes frais
Je sens que le mal est fait
Un cœur fossilisé par la défaite
Peut être endurci
Reste l’âme est frêle
Cette expérience a dénaturé l’être
Et yo ! dis moi ça donne quoi ?
« L’Ekors est surépaisse frère »
Il y a des jours
Où je m’y habituerais presque
Et d’autres où je désinfecte à l’alcool
Car la blessure est fraiche
couplet Ekors
encore un de ces soir ou ma cécité foire
sûrement trop net
vu que se foncedé pour être honnête
c'est éviter de voir
je trouve cette rime à trois heures et quart
mais je vais pas crier eurêka
pour toutes mes idées noires
pourquoi je n'écris qu'au bord du vide comme si je poussais mon rap à choir
ben c'est qu' au fond t'as pas le choix,
tu crache ce que t'as coincé dans la mâchoire,
faut pas croire que je me force à faire du rap de rabat-joie
à l'écrit je m' auto diagnostique
je suis qu'un quidam caustique
qui retournerait bien piquer une tête dans le liquide amniotique
à 20000 lieue sous l'amertume, duper' sans carte nautique
parfois je me dit qu'on est absent et que c'est seulement l'ennui qui crame nos stick
pourquoi j'ai pas l'air bien portant?
hein poto? j'invente les nuage dans un beau temps?
au fond rien d'important
je parle de tout de rien et au fond de pas grand chose
pas de balnave accrocheuse
mais quand je suis à cran je pose
eh ouais mon gars je transpose
mon putain de spleen en la mineur
mort-pilot sous un luminaire
en délit flagrant de prose
j'avale du rap en dose
quand je sais pas sur quel pied danser comme les flamands rose
élève à l'école de la vie maintenant je récite ma leçon
je coince quelques bouts de folie humaine entre mes respirations
je met ma vie sur amortisseur pour atténuer les mauvaises vibrations
quand y'a la fuite au bout de la ligne j'essaie d'esquive l'hameçon
parfois je mort à l'appât
quand j'ai le moral à pic
égaré entre ici, la bas
à chercher une" boussole dans le sous-sol de mes trisyllabiques
j' explore les limbes de la pensée
sa faune et sa flore
une colonie de cafard planqué
sous chaque métaphore
met ça fort, essaie d'abord de décrypter ce que j'élabore
je touche moins souvent le fond depuis que j'y met la forme
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7. |
Concentré d'amoniak
04:07
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Ekors
midi et quart, mon regard écarquillé s'égare
dans ce décor d' équerre ou on court sans écart
poursuivant la stabilité quand nos routines à crédits gigotent
coincé dans cet enclos vigipirate, caméra, vigile, mirador et clés digicode
climat instable, une solution concentrée de gaz amoniac
j'observe une pandémie paranoïaque
mains dans les poches anorak,
depuis que c'est face à un écran qu'on attend le prochain oracle
j'ai la tronche pleine d'orage, au fond de ma gorge les mots racle
et mes sales rimes s' emboîtent
à 20000 lieues sous l'amertume, la vie sous marine angoisse
laisse un goût rance dur de vivre à contre courant
quand t' a le champs d'action d'une sardines en boite
piégé entre les barrières de corail
et les mailles du code barre
j'écrit pour que le le train-train déraille
moi je rêve seulement de traîner mes frusques autre part
REF
alors je navigue sur les bateaux des trottoirs
entre trop tôt et trop tard,
et je fraude le métronome
de la grisaille plein mes crobars
et je fraude le métronome
de la grisaille plein mes crobars
acrobate de la rime j'ai une oreille de chaque téco
je transcrit ce que la vie me murmure
à force de raper au pied du mur
j'ai rempli ma besace d'echo
les yeux de youri les phases d'éKors
ou l'inverse, téma ce décor,
ici j'éttouffe, mec j'ai des barreaux à la place des côtes
et c'est mes poumons qui ont pris perpet'
moi je me demande ce que la masse décode
car l'inforrmation fait des crises d'herpès
depuis que politique et média se bécotte
je lit dans les sourires caméra qu'on a bien se faire mettre
et ça me fout le flegme en court-jus
pour traduire la langue fourchue
y' à pas de sous-titres encore moins d' interprète
les nouvelle fraiches servi sur un plateau tévé
noisette de peur sur l' entrecôte de pop
connecté avec nos nombril
vu que tout le reste effraie
aliéné par le stress reufré
duper' dans cette drôle d' époque
moi je voudrais juste qu'on me laisse rêver
je veut rester vrai, quand les stevés
se retourne comme des pogs
franchir la ligne pour allez où
c'est le chapeau d'oncle sam qui coiffe la map
nos sociétés tout à l'égout
évacuent vite les produits inflammable
tu te bas ou tu t'en bat les couilles,
la limite parait flou
mais sache qu' ici t'es un marteaux si tu suit pas les clous
moi je n'ai qu'un petit tas de plets-cou
et mes yeux d' ex gamin
quand ils posent carte sur table d' écoute
l'insoumission rafle la mise en examen
chaque jour une petite odyssée
toiser les cyclope numérique, écouter chanter les sirènes
la france à l'état policier
des caméras à balayage quand la poussières d'hérésie traîne
et j'hésiterai pas une seconde à cracher ce rap via mes trippes
vu que mon identité ne tient pas dans un passeport biométrique
le tissu urbain me garotte et j'ai le moral patraque
maraude un sursis dans chaque track
quand le quotidien nous rattrappe entre la carotte ou la matraque PAW
Si tu peux attrape moi..
REF
Vu que je navigue sur les bateaux des trottoirs
entre trop tôt et trop tard,
et je fraude le métronome
de la grisaille plein mes crobars
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8. |
Viedemerde.com
04:26
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Je suis qu’un parcours atypique, tout ce qu’il y a de plus ordinaire
Un boulimique chez nos amis transatlantiques
Un bouton d’acné sur une face de pré-pubère
Un nichon synthétique dans un film X
Une fausse note de plus dans un orchestre de bras cassés
Une vie insignifiante, sans valeur ajoutée
Mon opinion est cadenassée
Je suis bon qu’à cravacher
Une vache à lait, le cul entre les deux coussins du canapé
Une viedemerde.com
En route pour le crématoire
Je fais la collecte des 06 dans le répertoire
Des amis Facebook
Des pins et des tuperoirs
Nombriliste qui pense à mon prochain, que dalles
Mais Donateur aux ONG pour me persuader que je suis quelqu’un de bien, remarquable, brillant, intelligent, qui se bonifie en vieillissant
J’y croit vraiment Ouais !
J’écoute de tout, je vais au théâtre car c’est super enrichissant ! Ouais !
Viedemerde.com
Voter pour le plus coté, puisqu’on rêve d’être à la tête de l’essaim d’abeille
Pour Brandon tapez 1
A ce qui paraît c’est la même merde la différence c’est que ca pue pas pareil
A ce qui paraît, le prêtre est pédophile
A ce qui paraît le rabbin un putain de radin
Je crois bien, que l’imam du coin forme ses fidèles au terrorisme
Que l’appât du gain est caché sous le dogmatisme
La racaille, v’la ce qui nous tourmente
Quand ils ne trempent pas dans l’illicite ils initient nos sœurs à la tournante
Je te jure, c’est plus ce que c’était
Si les vieux le disent c’est que ça doit être vrai
C’est Dead, en 2012 ca va péter c’est ce qu’ils ont dit à la télé
« A ce qui parait il serait pédé »
Je suis pas contre je suis pas pour
Je suis plus neutre qu’un suisse au fond tu sais j’ai pas de personnalité
Vie de merde.com
« Une petite pièce ? »
Désolé c’était ma dernière
« S’il vous plait »
Trouve-toi un taf au lieu de glander tu me prends pour qui
Je ne suis pas l’Abbé Pierre
basket et branches de lunettes assorties, toujours impec
Vie de merde point com
Les jeudis soir au Body Pump depuis qu’on m’a traité de gros sac
Le regard des autres m’estomaque
Coctaïl de créatine et de prozac
A l’occase aller se taper une petite prostituée slovaque
Et faire parade pour montrer qu’on en a du bifton sous le matelas
Mais dans le citron y’en a plus
Je rêve d’un fils modèle
Que je ferai marcher su mes pas
Mais je le ferais pas j’ai trop peur d’être déçu
Viedemerde.com
Escale au Mc Drive, Mayo qui tâche le pull
Etre à a mode, à la pointe, se tenir à la page de pub !
Nouveau modèle que l’on cours acheter
Je fais la course aux pouces sur écran Full HD
Les courses au Discount, les smiles et la ristourne
cleenex mentholés Les promos 30%,
Échantillons gratos Etre le client suivant
Compose ton code à l’abri des regards indiscrets
Sourire crispé vous êtes filmés, flashés, vos pensées décryptées
Sapristi !
Choisis ta tapisserie
Choisis ce qui est fenchoui,
Les plates à Ikea et ses vacances à Walibi
Entre coca et pepsi, choisis un forfait illimité, ton plan d’épargne, des gentes allu, Mac ou PC et autant de futilités
Choisir ce qu’il a été décidé
Une poignée de mètres carrés dans une ville terne
Vieillard aigri en herbe qui a choisi sa vie de merde
Une existence pathétique, c’est ce que suinte mon épiderme
VDM
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9. |
Incertilude
01:44
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10. |
Jardin Zen
06:00
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Ekors
je prend du recul, mate notre histoire de l'extérieur
comme derrière un miroir sans teint
j'ai bien du faire quelques erreurs
vu que j'arrive à la dernière page de notre histoire sans fin
je voulais t'écrire des caresses, mais tu m' a écorché comme un Chaïm Soutine
voilà ce que chaque rime soupire
tu sais, moi je m'y plaisait dans notre petite routine
s'aimer en roue libre
se comprendre sans sous-titres
pas que du mauvais dans ce que les piges soulignent
pourtant, on a finit par s'emboutir
par arriver en bout de ligne
nous le dernier couple encore debout comme une quille de bowling
aimer comme ça, est-ce que j'en aurais encore l'occase?
depuis que t'as fait de mon coeur une poupée vaudou
j'ai les mots doux
qui restent empêtrés dans les cordes vocales
parfois j'essaie de t'en vouloir j'y arrive pas vraiment
l'amour c'est douloureux, on m'avait prévenu des désagrément
parfois j'essaie de te pardonner, j'y arrive pas non plus
on s'était promis de rester debout même si les balles ont plues
j'avoue, notre histoire prenait la poussière
mais je t'ai laissé tout bousiller
à trop roupiller sur une poudrière
je retrouve mes doutes d'hier
réendosse ma déprime, fouille les poches, je croit bien que tout y est
toi et moi pour la life
nos initiale au canif
notre petit appart' assuré à la maif, pfff
j'y croyais, moi j'étais grave naïf
allez, j'essaie de penser à autre chose
entre deux rafales de flash back
du vitriol dans mon eau de rose
on à pris grave de l'âge mate
ce morceau c'est le fruit de notre échec, et je t'en recrache la pulpe
à quelle vitesse la vie nous catapulte!
on a grandis trop vite, tu sais moi je suis qu'un peter pan affublé d'un costard d' adulte
on s'est perdu pour des histoires de convenance
parce que du couple, on avait pas la même définition
j'essaie de mettre les choses à plat comme les vinyles sont
disont, qu'on avait bâti une histoire solide mais on avait bâclé les finitions
l'amour et la haine dans un shaker
d'une main tu me caressais la joue, de l'autre tu m'arrachais le coeur
c'est fou comme ces quelques mots m'ont détruit, et puis
je sais pas ou ranger ma tristesse tu t'est barré avec l'étui, c'est cuit
j'essaie tant bien que mal de me tenir debout en empilant mes gravats
dans ces moments là, la peine se crache autant que la fierté se ravale
c'est grave, épitaphe sur cd gravable
je caresse l'oubli à la flamme de qué-bri
y me reste que la fume et le cromi
pour balayer les débris
de ce qu'on c'était promis
la plume et toi, mes deux passions sur un feuille blanche, une étrangère, une indigène
l'une se couchera, l'autre en tracera le contour
une photo de toi sous un 10g
tu l'avais chassé de ma tête, alors normal qu'il t'en chasse à son tour
je te souhaite du bien, tu sais, mais voir que tu l'est, ça m'ouvre les yeuz ainsi que la plaie
ça me montre à quel point tu m'a vite zapper
et vu que le temps espacera nos envies de s'appeler
entre les fantômes de tes sourires, et ce qu'on a foutu sur ma route je m' ennirais zigzaguer, les
pétales d'une zik' fanée
je trouvais le bonheur, simple, comme nos dimanche pizza télé
même après x années
toi t'en avait à revendre alors tu me partageait un peu de sourire
je me rend compte à quel point tu me tenait debout
depuis je suis comme un petit poucet qui sème des queues de souris
au long de mes nuits en queue de poiscailles, un peu triste, un peu rébou
sauf que moi au bout de la piste, je retrouverais pas tes bras
alors j'enchaîne les soirées de galérien
cherche un peu de rêve à tégra
du carburant pour mes raids aérien
alors comme ça, ton amour s'est tari marie
égaré dans ce charivari
j'ai le moral qui chavire à vide
depuis que je suis seul à la barre de mon petit navire
à dériver sous le mistral, du mal
à envisager l'avenir
sans ton joli boule de cristal, tu parles
je me force à rire
même si j'ai pas le coeur à ça
le sourire n'est que de passage
car même une boulette au pied les regrets émergent toujours entre deux rasades
et je continue, à vivre en pointillé, à faire semblant
je suis complêtement paumé sans le plan
j'en ai pris de la graine que ton amour me laisse en plant
et j'essaie de fuir ma putain de boite crânienne
et ses souvenirs tapis dans chaque recoins
t'inquiète, pour çà mr jack daniel
et moi, on à nos combines
aussi vrai qu' arlequin
perd ses couleurs quand colombine
troque son sourire contre des mâchoires de requins
la tombe de notre histoire tu l'as creusée
comme cette ride sous le vert-de-gris de mes yeuz'
toi qui partageait la vie d'un ovni
t' éclairait mes insomnie
t'était ma petite veilleuse
ta présence m'apaisait
elle éloignait mes fantômes
regarde moi, la poitrine rapiécée
à pourchasser mes rêves en trom
je te parle à nu, c'est pas ce soir que ma plume s'endimanche
donc pour une fois j'use d'un vocab aussi simple que mes sentiments
j'ai pas le coeur en ciment, j'ai trop senti le manque
mais bon parait que c'est quand t'as mal que tu te sent vivant
peut être, mais j'entame une thérapiphop sans médoc, sans divan
ouais j'écris pour me libérer de toi, me désenticher
l'amour? comment en parler sans cliché?
au fond c'est pas le problème mais plutôt comment en parler sans tricher
j'ai de la corio dans les artères et sous le baranne les parpaings saignent
des souvenirs par vingtaines
j'ai découvert la profondeur de l'océan sur la plage d'un jardin zen
mais je l'ai laissé s'évaporer au dessus du bec de gaz bunzen
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11. |
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Couplet Kespar :
j'continue à écrire des textes et à brasser du vent
pendant que t’es sur le parking du nightclub à cracher du sang
j’suis pas au mic pour changer le monde, c’est mon plaisir perso
sans objectif, sans but mon rap c’est du hoola-hoop sans cerceau
Kespar et Kasper et les Dalton pour ta référence
On continue cette douce danse qui te plonge dans une courte transe
les rimes sont courtes et franches même si le flow est lourd et dense
d'une précision clinique comme un savant dans sa blouse blanche
j’écris ma peine salie, quand chacun fait sa vie
seul sur le parvis et sans pare-vent je recherche mes amis
sans travail ils attendent que tombe l’argent du RMI
pendant que l’afrique est affamée par les cols blanc du FMI
je rentre dans un nouveau cycle pendant que le monde tourne en boucle
je sème le désordre avec tous mes fauteurs de troubles
a s’y méprendre, nous sommes tous des agents doubles
j’pensais pas qu’on me laisserait crever sur la route, mais là j’en doute
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Kasper
Mi música sigue siendo algo serio nos es un juego para niños
sigue natural no tignida
sin silicona en el corpiño
Al escenario hasta volverme legendario Si !
como Maradona en un estadio
Sigo un goleador de lo lokos flyos
Rap Entre mi labios, en serio no son o falsos ensayos
Hace ya mas de 5 años
Sigo con este mismo animo el que me persigue
Me fijo en las Ideas que recibo y las escribo con el estilo que mi mente exige
Así ! Mi símbolo, sigue siendo el simio
Sigo hablando de mi exilio, de ese trauma con el que vivo
Sigo !
Queriendo tener éxito
En este sitio este país con su idioma usando este mismo léxico
Pero mi motivo sigue siendo
Desafiar a los escépticos con mis versos eléctricos
Refrain Dalton Vibes
On continue de mener notre barque pendant que l'eau coule sous les ponts
le phare de nos pensées à vue à chaque coup de rame nous l'approchons
Le navire vogue encore
Et on perd pas la trajectoire
On virera pas de bord
Esclave du port jusqu'à la fin de l'histoire
On continuera à faire ce que l'on aime
Fidèle à nos racines à la couleur de notre emblème
Kespar, Dalton Vibes et le Monkey Theorem
Toute l'équipe au complet pour développer le phénomène
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Couplet Kespar :
j’essai d’apporter la paix, même si l’enfer c’est les autres
regarde comme la médiocrité enferme les nôtres
on encercle les vôtres et on sharkle les traitres
à la quête d’un coin au soleil où trainer nos guêtres
je suis barge mais esthète et ta mère j’la respecte
notre rap reste strict et très loin de vos sectes
réflexe de survie j’envenime mes sentiments
la vie c'est jamais ce que tu crois et ça s’passe jamais gentiment
j’ai pas le temps d'aller lentement, j’suis faya comme le lancement
d'arianne 5 et je m'excuserai pas pour tous les manquements
je représente pour mon équipe et ceux qui comptent dans mon estime
j’écris des rimes pour que ça pète comme de la nytroglycérine
donc j’continue à décevoir, le public rap a des œillères
on lâche les pitts mais la plupart ont gardé leur muselières
toujours trop fier pour se taire, sérieux dans nos affaires
les choses il faut les faire car court est notre séjour sur terre
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Kasper
Sigo rapeando mano contra el pecho
Es lo que mas respeto
Es cierto y mis versos son mi reflejo en el espejo
Sigo igual con qualidades y defectos
Tratando mejorar pero como todos imperfecto
Y de De hecho
Sigue pasando el tiempo,y siento que se me consume como un incienso
Pero no finjo sincero con aliento
Y hasta el gran silencio, siempre seguiré diciendo lo que pienso
Sigo manchando paredes,
Siendo Uno de verdad entre tantos que solo se parecen
Que Amanecen y a tres tags desaparecen
Muchos hablan mierda, de eso claro que padece
Nuestra cultura, nuestro arte
Hay tanta hipocresía y tantas lenguas de serpiente
Mi droga es pura como siempre
Quien es Monkey Theorem
Con las ganas sanas en el vientre
--
Refrain Dalton Vibes
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12. |
Astrolude
00:45
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13. |
Saint Nessbi
05:26
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Kasper
On vit une sale époque
Être pété de thunes c’est capital
Allez Fuck !
Si c’est pour vivre en heure de pointe
Ben je m’en bats les yeuk
On est combien à porter plainte
Car la faune se fait dévorer par les yènes
La loi de la jungle a trois devises
Euro dollar et yen
Tout se vend à souhaits, et bien loin de l’argus
Dans un système nerveux est au bord de l’infarctus
Modèle incontesté
Où l’organe judiciaire a des crampes à force de molester
Où le mot respect se fait tout petit
n’a la parole que quand la monnaie se tait
le papier en filigranes
Remplaça la bible
Comme des poissons dans un bocal
On rêve de nager aux caraïbes
Soudés, quand on se croise aux manifs
Y croire tu trouve ça noble,
Moi je trouve ça naïf
Individualiste au fond c’est ça l’esprit
Car on ne jure qu’au nom du pez du vice et du saint nessby !
Ekors
et j'observe,
babylone vriller de mille feux, sous les spots, au zénith
d'une société de consummation aux besoins phoenix
depuis que l'inutile est photogénique
le superflu s'entasse dans le coffre d'un scénic
le monde, une histoire de cul et de fric comme un retro polar
l'esclave de l'or trouve la liberté dans ses chaînes
solde bancaire devient numéro de taulard
le prix de la vie d'un paysan tchétchenne
se convertie en petrodolllar
fluctue selon celui du plein d'essence chez shell
ici, rien qu'on se les gèles
des envies d'évasion mastoc, mais je...
ne voyage qu'au fond de mon paddock
vu qu'il n' y a pas de ligne de bus, place dorian / seychelles
les relation humaines des combat de coq
à plus ou moins grande échelle
quand la folie monte en creshendo
ne parle pas de contact humain à des che-tron de pare choc
perdu au milieu de la file d'attente à rêver d'autarcie
pour nous l'exode c'est vodka de saint
petersbourg ou bédo farci
paris new york en vol classe 1
attaché case et gros garci
un costard et des mocassins
elle à changé notre démocratie
tout ce qu'on entend c'est cocasse, hein
libre par là, égaux par ci
mais ce qu'est pas typé caucasien
picorent les miettes de cette époque rassie
ça fait des piges que j'ai l'espoir défaillant
et je trouve pas les pièces de rechanges chez mon détaillant
je rêve de paix mais je me réveille quand la vie me pince, baillant
que j'ai rien d'un prince vaillant
et je sirote un sky en
spectateur du chaos aboyant
comme un chien de faience
leur charité n'à que des fils de bave pour s' ammarer
deux semaine d'humanitaire en chemise à fleurs en somme qu'on se lance
ils me font grave marrer
dès qu'un bon raz de marée
fait grimper le cours de la bonne conscience
àrrête ton cirque bon sang
ta solidarité vaut le prix d' un sms de circonstance
puisqu' il faut dire ce qu' on pense
aider les autres pour s'aider soi même, moi je vois ça comme un des pire non sens
du nombrilisme incognito sous une bebar' postiche
encore une sale potiche
prête à chialer en direct pour une bonne cause toujours
qu'est-ce qui vous reste d'altruiste à part vos speech
ta révolution casse pas trois pattes à un anar'
toujours le même discours servi ledge
tout niquer sauf tes privilèges
sérieux arrête ton tintamarre
on a beau masquer nos instinct primaires
mais sur nos rétines les fait divers de demain sont déjà imprimées
c'est la conscience qu'on incinèrent
on a retrouvé ses restes au fond du sous sol d'un ciné
pas perdu nos penchants barbares ,on les remplace mate
passé la mode des jeux du cirques, prend ta dose d'hémoglobine sur l'écran plasma
je gratte mes diatribes assis sur le billot, ptain
qu'est-ce qui peut traverser l'esprit d'un monsieur guillotin
ici bas la raison est rare comme une concierge sans potin
j'aimerais bien en parler à dieu mais y'a pas son blaze dans le botin
d'autant plus que l'auréole ne ma pas vraiment au teint
Individualiste au fond c’est ça l’esprit
Car on ne jure qu’au nom du pez du vice et du saint nessby !
Kasper
Time is money, et le reste détalle
Je pense à l’appât du gain des Taï
Foutant des gosses sur le trottoir
Disons que l’âge n’est qu’un détail
L’ascenseur en panne
Ca s’entasse au rez de chaussée comme du bétail
Et ça se marche dessus
Rêvant d’être blindés de maille
Dans les beaux appart à l’étage
Belle caisse dans le garage
Et surtout sapé style
Si réponse est bas les pattes
T’étonnes pas qu’on aille s’engouffrer dans les failles
J’ai pas compris les règles
Le PIB de la Bolivie, c’est le prix
D’une nuit hôtel à Dubail
On loue cette terre à notre marmaille
La caution est dérisoire
Allez-y hottez-la du bail
L’orient met tapis rouge
Sur un fioul au 4x4 l’occident remporte un pipe line
Sur la dead line
Le futur se dirige en « drive by »
La fin de l’histoire on la connaît
Ça fera boom Bye Bye
Kasper & Ekors
au nom du pez du vice du saint nezbi,
certaines ethnie deviennent vilain petit canard
et le vilain petit canard devient cygne ostentatoire
à cette allure je prédit le carnage
quand l'homme se communautarise un crucifix ou un west coast en tatouage
la folie, souvent je me dit qu' elle est universelle et héréditaire
tapie partout des postillons d'une insulte jusqu'aux décrets hitler
tous prédateur entre viande rouge et illé-bi vert
et vu qu'il faut s'attendre au pire
moi j'écris ma misanthropie
pendant mes longues veillées d'hiver
un desert eagle dans la bouche et
si l'humain est une carie, il s'occupe lui même du plombage
envoie le beat la boucle est bouclée
c'est à la vie à l'amorce de l'ultime bombe h
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14. |
Laboraterz (ft. Tipas)
06:44
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Refrain
Je cherche à vivre avec mon temps
Un caractère lunatique aux sentiments
Et des douleurs spasmodiques au palpitant
Cela disant, je ne tiendrai pas dix ans
J’écris ce qui me prend
Quand l’angoisse se fait entendre par des cris stridents
couplet hurlé à la mort, d'une voix à érailler sa faux
les aiguille du conteurs de fée s'affole
j'ai quitté la cohorte aphone
depuis que j'écoute aux porte-à-faux
au fond la vie n'est qu'une métaphore
un micro deux platines posé sur l' échafaud
couplet Kasper
Regarde ce corps trop grand
C’est clair qu’il ne rentrera pas dans vos cases
Ces moments en décalage
Pourquoi j’en compte autant ? Hein ?
Je vaut mieux que ça
En guise de pauvre slogan
En vrai comme sur le beat je marche à contretemps
Les hauts, les bas m’en donnent mal au cœur
J’ai pas le moral en fleur
Et je cueille les fruits de mes erreurs
Par grappe d’aigreur
Faisant le constat de l’ampleur des dégâts
Je me vois la gueule en sueur
Et face à mes faiblesse
Je ne voit que rancœur
Je suis trop deux de tens pour être à 100 à l’heure
j’ai pourtant pris un beau départ
Mais dans mes choix freiné par ma lenteur
La zic est ma lanterne
Foutent peurs en quarantaine
Et mes dilemmes entre parenthèse
J’attend comme un connard que ça se tasse
C’est pas une technique efficace
Mais c’est comme-as que sa se passe
à part moi
qui peut me comprendre
Alors je me force à écrire même si le moignon tremble
J’envoie au charbon mon crâne et mes deux doigts
Pour ne pas finir impuissant
Comme un pénis qui ne raidit pas
Adolescence passée le nez dans les ordis,
Chéper H24
Je poussais mémé dans les orties
Je veux me raisonner aujourd’hui
Je fait mon possible
Prenant le contre exemple
Sur les potes les plus paumés de mon possee
Anxieux face au pire
On ne sera jamais copain avec cette pute et sa fauscie
couplet Tipa
essaim de bactéries, dérive d'épaves, de rythmes
dans les coins éparses que seul les basses dégivres
je révise mes bases, mes rimes
sur ce riff de gratte, je m'efface et sprint
sur la pointe de pas pas, je déballe mes rimes
à dépeindre mes râles dans un clash terrible
parle pas de répit, qu'un projet me tilt
qu'un lendemain doré prime
grêle de projectile en pleine tête
le pare brise dans le terre plein, conséquence logique
au micro je gémis, le serment de toucher mes rêves s'éjecte au zénith
depuis je gratte des récits ternes que les décibels décrasses
je déplie mes ailes du dixième étage sans second souffle
car un dilemne m'écrase, mes démons me soufflent
Passionné t'encaisse des claques pour un dixième d'extase
alors ce soir seul, je gratte je cogite salement jcrois
que mon crâne rugit car mes fusils crachant lancent croissent
des noirceurs, elles m'occient gravement mate
je m'empale, je souris pas, musicalement je ploie
sous les ardeurs de mon imaginaire agité
ou 1000 mals générent des tourbillons de mirages divers
pacifiés en images inertes,
'y maquille ferme des archipels de maquis d'braise en un paysage d'hiver
je braille ce rap tribal a deux balles,
aride sale chimères abyssalles, j'ai les batteries pleines de la mineur dans l'habitacle,
amicale bien qu'à demi calme sur le callepin
je me rêve en moucheron écrasant, écrasant... écartelant la mygale
couplet Ekors
traîner la cohorte de fantômes que comporte nos cordée
alpiniste du moral en dent de scie
laisse les corbeaux me border
à petit feu, suicidal tendancies
regard pesant, un baluchon d'idées mornes aux cornées
sonné à coup de poing d'interrogation, l'écume et la discorde au bord des
lèvres, trouver des réponses en une nuit, blanche j'ai rendu copie
je m 'attend plus qu'au pire
depuis que l'enceinte accouche mes dernières utopies
pendues avec le jack ombilical dans un morceau mort né
chéper au dessus du vide seulement agrippé au bic
je disperse quelques pensées obliques
dans ce putain de panorama orthonormé, ouais
on avance vers l'inconnu à la queue leu leu frère
vu qu' à défaut de changer le monde on ne peut que le refaire
donc on le refait encore ivre au petit square
à l'heure ou les coeur froid cherchent la chaleur tropicale
près de métro pigalle
jette une bouteilles à l'amertume, message de paix sans trop y croire
vu que la vie accélère et que mes utopies calent
laborateur j'ouvre le bec bunzen, distille mes rimes alambiqués
si mes formules se vérifient je ferais des flammes sans briquet
imbriquer des syllabes à manipuler gantés
je laisse décanter quelques sentiments éprouvés
dans le fond d'une éprouvette, fait groover,
quelque blanche de blues en blouse blanche et le théorème est prouvé
Refrain
Je cherche à vivre avec mon temps
Un caractère lunatique aux sentiments
Et des douleurs spasmodiques au palpitant
Cela disant, je ne tiendrai pas dix ans
J’écris ce qui me prend
Quand l’angoisse se fait entendre par des cris stridents
couplet hurlé à la mort, d'une voix à érailler sa faux
les aiguille du conteurs de fée s'affole
j'ai quitté la cohorte aphone
depuis que j'écoute aux porte-à-faux
au fond la vie n'est qu'une métaphore
un micro deux platines posé sur l' échafaud
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Monkey Theorem Grenoble, France
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