1. |
Yéti
03:19
|
|||
Seuls dans les sommets comme Yéti, j’ai dit
Seuls dans les sommets comme « Brrrrrr ! »
Seuls dans les sommets comme yéti j’ai dit
Seuls dans les sommets comme « Pfouh, pfouh ! »
Seuls dans les sommets comme Yéti, j’ai dit
Seuls dans les sommets comme « Brrrrrr ! »
Seuls dans les sommets comme yéti j’ai dit
Seuls dans les sommets comme « Pfouh, pfouh ! »
Juste au dessus de la mêlée
200 lives dans CV
j’vis de mon rap, j’en rêvais
Toujours al’ comme un névé
Sub zero, sub zero
C’est du brouillard qu’on émerge
Sub zero, sub zero
Abominable homme des neiges
Jamais rêvé d’être star, remballez vot' champagne
Montée rapide égale mal aigu des montagnes
On est dans l’bail, ma le-gueu ça fait longtime
On sait dompter le blizzard avec un fond d’sky
Viens te perdre dans mon Everest
Viens te perdre dans mes névroses
On s’fait rare comme Edelweiss
Eux et nous, pas la même chose
J’ai commencé le rap, mon stylo et ma paire de burnes,
Brouillard à perte de vue
Aujourd’hui j’allume, bédo d’herbe suave
au dessus d’mer de nuages
Tout ça ne me concerne plus
On a gardé la même cordée
Pas de ceux qui s'laissent porter
Escalader la north face, dans nos vestes gore tex
Vu que l’effort paie
On a charbonné, charbonné, gravi les sommets
Noeud d’8, piolet, rien a foutre billets violets
Reste cramponné, l’ami, vaille que vaille
Mastermind sous le bonnet (tu nous connais)
neige immaculée, traces de pas
j'm’installe dans la durée, grave le blase
regard de glace, ils vont cracher la buée
on va cracher la purée (Paw paw paw ! )
Seuls dans les sommets comme Yéti, j’ai dit
Seuls dans les sommets comme « Brrrrrr ! »
Seuls dans les sommets comme yéti j’ai dit
Seuls dans les sommets comme « Pfouh, pfouh ! »
Seuls dans les sommets comme Yéti, j’ai dit
Seuls dans les sommets comme « Brrrrrr ! »
Seuls dans les sommets comme yéti j’ai dit
Seuls dans les sommets comme « Pfouh, pfouh ! »
Le mic en main depuis 13 hivers
Toujours en place comme neige éternelle
On a élevé le niveau de l’altimètre
La frontière c'est le ciel même
Viens te perdre dans mon Everest
Goûte à l’ivresse des hauteurs
Le froid te brûlera l’épiderme
On se fait rare comme l’oxygène
On ressort d’la caverne, bien couverts à la canadienne
On est devenus plus forts, depuis qu’on a rien à perdre
On est resté les mêmes,
vu qu'on a pas cramé les étapes, on a pas la gerbe
J’ai gardé le même kiff qui m’animait quand j’débutais
Pour garder la foi d’pondre de nouveaux couplets
J’veux pratiquer ce sport, peu importe le score
j’rappe comme si personne n’allait m’écouter
On s’attaque qu’à de grands formats
on affronte les glaces avec un fort mental
Le coeur s’emballe si tu regardes en bas
Pour que le décor devienne confortable,
on a dépassé le passe temps dominical
Herbes médicinales sous le coude
On nous trouve toujours en doudoune et Moon Boots
dans un panorama minéral… On est
Seuls dans les sommets comme Yéti, j’ai dit
Seuls dans les sommets comme « Brrrrrr ! »
Seuls dans les sommets comme yéti j’ai dit
Seuls dans les sommets comme « Pfouh, pfouh ! »
Seuls dans les sommets comme Yéti, j’ai dit
Seuls dans les sommets comme « Brrrrrr ! »
Seuls dans les sommets comme yéti j’ai dit
Seuls dans les sommets comme « Pfouh, pfouh ! »
Juste au dessus de la mêlée
200 lives dans C
j’vis de mon rap, j’en rêvais
Toujours al’ comme un névé
Sub zero, sub zero
C’est du brouillard qu’on émerge
Sub zero, sub zero
Abominable homme des neiges
|
||||
2. |
Génération T
03:57
|
|||
On rêve d’autre chose, on augmente les doses
Allure fantôme ‘vec de grandes nevroses
On tente d’éclore dans c’décor nécrosé
Avoir gain de cause avec nos vies low cost
Psychotropes et regard de braise
Cristaux de coke sous la carte de cred’
Planqué dans le virtuel
pendant que des algorithmes te regardent de près
On kiffe l’excès, système D,
pic de stress, dispersés
Junk food, neuro marketing
y’a qu’de la came a becter, tout est synthétique
Vapeurs toxiques, canicule, micro particules
Quelques taffes en échange d’un peu d’altitude
Quand le quotidien titube,
en nocturnes habitudes, nos vie s’articulent
Que du prêt-à-penser, opinions toutes faites
Comment veux-tu qu’on s’écoute nous même ?
On est comme endormis, planqués sous nos couettes douillettes
pendant que ceux qui nous gouvernent nous baisent
On rêve de pez’, d’être célèbre, de percer,
vu qu’on passe not’ temps à se défier, se tester,
se comparer sans cesse aux reste des pingus
Ceux qui crêchent comme toi dans un 2 pièces qu’empeste
Vie de cleb’s en laisse, te réveille l’esprit lesté
quand le stress te pèse mais qu’tu le laisse te becter
On s’défonce à perdre pied comme si on s’détestait,
entre le sexe, les excès et les tests MST
Peur de n’être que personne tes repères se perdent,
c’est de manière perverse que tu passes tes nerfs, presque dead
empoisonné par un taf qui épuise, un boss aigri,
une caisse à cred’, et un sommeil en basse def
On pousse hors sol, Tous conformes
le réel se consume et le présent se consomme
Avant de perdre pied, paumé dans le cloud
Dis moi, quelle est la limite qu’on se donne ?
La génération de Tchernobyl voit l’avenir comme un nuage gris (bah oui)
Pas de leitmotiv, voit le verre d’eau vide en rêvant tsunami (bah oui)
(x2)
Tu rêves d’autre chose, pendant l'heure de pause
Allure fantôme comme une tof’ longue pose
Rêve d’autre part quand les portes sont closes
en mettant des pièces jaunes dans un cochon rose
Le moral en éclipse solaire
Tu pars au taf, stick au bec pour un SMIC horaire
Mettre sa colère en sourdine ça rend bipolaire
Tes sourires ont des sous titres qui disent « nique ta mère ! »
Dépense ta maille, dans c’te grande pagaille
En escadrille d’caddie dans un Auchan d’bataille
Dors ! comme la poule aux oeufs quand ses grandes d'racailles
Donnent ! Que de la poudre au yeux, puis nous tendent la paille
Pendant qu'ils te baisent jump en parachute doré
T’espère juste que tes heures sup’ seront majorées
D'puis qu’on marche à la baguette comme des majorettes
Sous les pavés tu n’vois plus que des plages horaires
Ceux qui décident signent des feuilles de présence
En souriant tant qu’l’Orient pleure de l’essence
Élèvent des barricades autour de nos enclos
cas ou des kamikazes s'éclatent en sanglot
À l’heure ou des barbus en camtar’ font des strikes
Les nouveaux Narcisse, s’noient dans des likes
Et pour s’doigter l’estime sur clavier azerty,
font des combats d'escrime à la perche à selfie
On vit dans une époque fantastique,
glaçons dans l’pastis
On observe la fonte de l’antarctique
sur écran tactile
Quand y’aura plus qu’de l’eau et des continents d’plastique,
l’humanité captera qu’on ne mange pas l’fric
vent d'panique
quand tout pétera, restera que les cafards et les 3310
Saumon nucléaire dans tes rice noodles,
Attends la fin du monde, ça vaudra l’coup d’oeil
Qui est le plus fou celui qui s’parle tout seul ?
Ou celui qui cherche des réponses dans la barre google ?
La génération de Tchernobyl voit l’avenir comme un nuage gris (bah oui)
Pas de leitmotiv, voit le verre d’eau vide en rêvant tsunami (bah oui)
(x2)
cristaux de coke sous la carte de cred’
psychotropes et regard de braise
cristaux de coke sous la carte de cred’
psychotropes et regard de braise
|
||||
3. |
José Lové
04:19
|
|||
J’ai le compte en banque qui saigne du nez
mais faire du blé on s’en pète, tu sais ?
J’ai le compte en banque qui saigne du pif
mais faire du bif’ on s’en pète, tu piges ?
J’ai le compte en banque qui saigne du nez
mais faire du blé on s’en pète, tu sais ?
J’ai le compte en banque qui saigne du pif
mais faire du bif’ on s’en pète, tu piges ?
God damned, god damned, j’suis fauché comme OGM face à José Bové
Mais pas d’blême, car j’mène une vie « olé olé » même sans les lovés lovés
(x2)
je roule en Lambo… enfin ma caisse est en lambeaux
Les fins de mois avec une corde sous le menton
J’finis dans le rouge comme le bandeau de Rambo
Le blase de ma bande c’est le Wu Tang clando
Je n’ai pas de blé, appelle moi gluten free
C’est quitte ou double depuis que la vie a quadruplé de prix,
On s’en tape si t’es blindé, tout est subjectif
On roule des super spliffs, on est trop subversif
j’assume ma philosophie d'immature,
Depuis l’époque où je graillais tous les midis des spaghettis nature
J’ trime dur, mais en douce car
y’a que pour le poste à burnes
que j’ai posé ma candidature
Au fond peu d’excès,
la monnaie m’excite pas plus
qu’un modèle anorexique
J’veux pas céder mon honneur à l’effort collectif,
laisse les croire, qu’en dollars, le bonheur est convertible
Danse à la… à la bat les couilles, bat les couilles, danse à la…
(Jette tes pièces rouges en l’air !)
(x3)
J’suis la cigale avec un spliff dans les mandibules
Aux impôts comme à la douane, "rien à déclarer »
À sec comme ta mamie sous la canicule,
Limite à vendre un rein pour payer le loyer
Vu qu’personne ne m emploie comme un point virgule,
j écris des rimes riches dans 20 mètres carré
J’voulais prendre ma vie en main je m'suis brisé la clavicule
Mais je prends la vie du bon côté comme une levrette claquée
À la cool frère, j’mène la vie d’un un pacha de gouttière
allez Bye bye, j’vous laisse
votre pouvoir d’achat et mon crachat dans la soupière
Tout fier, d’faire ce que j’aime en respectant mes principes, j’insiste
J’suis pas prêt à tout pour un salaire à 5 chiffres
Pas côté en bourse, mais la côte pour me les vider
Aucune idée d’la suite mais d’la suite dans les idées
Danse à la… à la bat les couilles, bat les couilles, danse à la…
(Jette tes pièces rouges en l’air !)
(x3)
Je ne veux pas faire d’efforts,
rentrer dans le moule, me fondre dans le décor
Suffisamment fier de ma pomme
pour combler le vide de mon compte en banque
Je ne veux pas faire d’efforts,
rentrer dans le moule, me fondre dans le décor
Mec on s en branle, à 2 de tens’… Au sommet du top 50
Vide sidéral dans les poches du vet’sur
(Vide sidéral dans les poches du vet’sur)
Mais j’tire que des balles dans les têtes de lecture
(Mais j’tire que des balles dans les têtes de lecture)
Vide sidéral dans les poches du vet’sur
(Mais j’tire que des balles dans les têtes de lecture)
Tu connais mon life style
À 7 dans le camtar’
Une Duvel et un casse dalle
Vla ma vie de rap star
Danse à la, danse à la…
(x3)
God damned, god damned, j’suis fauché comme OGM face à José Bové
Mais pas d’blême, car j’mène une vie « olé olé » même sans les lovés lovés
(x2)
|
||||
4. |
A L'Americaine
02:33
|
|||
Eh yo ! C’est le come back de mon squad loco
torse bac’ sous le costard croco’
dévoile mes ados… wow !
Dring dring ! « Call me back poto »
‘Vec ma dream team, j’sirote un drink dans une noix de coco
Bling bling, blouson d’astronaute,
limousine en leasing,
sourire so clean,
Dickies, blue jean, Zippo, Marlboro
Je courtise une beautiful rouquine aux nibards trop gros
j’arrive en jean patte d’eph’ place un p’tit pas d’smurf
tout en délicatesse, « eh yo miss quoi d’neuf ! »
Laisse les groupies dans le vent… Brise leurs coeurs
Mets moi 38 steaks dans mon cheeseburger
J’suis un murderer, blunt de purple kush
les groupie lachent en com que des « coeur coeur coeur ! »
Bronzage et nonchalance, surfeur swag,
mes vendeurs de crack
prennent que la Mastercard
J’vis dans le manoir de Scarface
mais le monde m’appartient mec
je le fais tourner sur mon index, balle de basket
Mange une part de pastèque sur une playa d’Malibu
Un flingue et 4 As, j’suis badass amigo !
J’suis un apache manitou
j’ai ma kalash, pas de six coups
quand je déboule, c’est cool
on me déroule chaque fois le tapis rouge
Self-made-man, homie j’pète le game
On the road again, la teille est presque pleine
Bitch please, pas d’prise de tête, reste zen,
on ride sous les palmtrees dans une Escalade
2, 3 bêtes de ladies ‘vec les gambettes à l’air
qui se pètent des selfies sur la banquette arrière
Pas le temps pour ces amateurs
tu veux un feat parles en au manager de mon manager
C’est maintenant, nan c’est pas t’t’à l’heure
Le temps c’est de l’argent, et l’argent s’compte en miles à l’heure
Sun en plein dans les yeux, j’ai coupé le portable
Et j’fais grincer les pneus de la décapotable
J’suis dans le motel ‘vec une bitch qui m’like
Jette mon liquide sur le lit king size
Laisse des tips en jetons de poker
Lèche des tits et ta blonde coopère
Je rentre dans la banque ‘vec le masque de Bush,
prends les liasses et shoote, exécution sommaire
J’te présente le gang de scandaleux, scande le name
Elégant tel un bandit des grandes années 30, j’ai la fame
vague de crime à la point break,
gonfle les ventes et les pecs’
Gobe la vie comme un cup cake
signe les boobs et les chèques
J’suis le ponte, le boss de la pègre
J’ai le pompe dans le coffre de la caisse
J’me contente pas de prendre les miettes
J’veux ma tranche de viande dans l’assiette
Fuckin’ bitch i’m a fuckin’ big, homie suck a ma dick
et silence quand je rentre dans la pièce...
Les bitches et les vixens,
Classe américaine
Cla-classe américaine
On a la classe américaine
On prend le cash à l’héritière,
Classe américaine
Cla-classe américaine
On a la classe américaine
Poursuite sous les sirènes,
C’est la classe américaine
Cla-classe américaine
On a la classe américaine
Neuf balles dans l’épiderme,
C’est la classe américaine
Cla-classe américaine
On a la classe américaine
|
||||
5. |
Tombeau Ouvert
03:29
|
|||
Et j’roule à tombeau ouvert
Micro branché, pieds au plancher, zéro plan B
Tombeau ouvert, je roule à tombeau ouvert
(x4)
Tant que y’a d’la vitesse y’a de l’espoir
J’finirai bien par arriver quelque part
Tant que j’ai des saus’ dans le répertoire
et de la sauce dans le réservoir
Dillon, Dillon Pepsi, dans la, dans la clepsydre
(x4)
J’passe à l’orange quand le soleil se couche
j’m’arrêterai là, où les lignes blanches se touchent
Le mouvement c’est la vie, jamais s’arrêter en cours de doute
Et je cours, et je cours, même à cours de souffle
Pieds nus sur une route de bris d’glace,
et les apnées défilent dans ma boule de crise d’asthme
Pénurie d’O2 dans la bonbonne
Micro check, j’me crochète dans l’avenir avec un trombone
(Hh ! Hh !) Asphyxie
Noyé dans la masse, faut qu’je taille d'ici
Basse fréquence, alchimie
Bédo d’amné’, j’danse entre les lendemains qui chantent
et les balles qui sifflent, le temps passe si vite
du faire-part d’naissance à l’Harakiri
Seul dans l’appart’, ton regard pâle me manque
Mes regrets je les mitraille d’une rafale de vent
J’augmente la cadence et j’rattrape le temps
Pourquoi s’armer de patience ? bombe à retardement
Tombeau ouvert, je roule à tombeau ouvert
(x4)
J’ai mis mon grain d’sel dans le sablier
Trouvé ma tristesse de croisière
J’ai des rêves trop grands pour être quadrillés
J’vais pas rétrograder en quatrième
Nan nan, j’vais pas ralentir pour que la vie me fauche
J’préfère continuer sur la file de gauche
Foncer vers l’horizon, s’pencher dans les mirages,
tomber les vodka bison quand j’ai les pensées dans le cirage
J’roule, roule, sans savoir où aller
Moins d’plomb dans la cervelle que dans le Gasoil
Vie nomade et vie rapide, c’est mon American Dream
Moins peur du crash que du jerrican vide,
plus peur de mes rides que du ridicule
Dans l’coeur que des rubis, dans la tête que des Rubik’s Cube
Panne sèche, l’amour est un crash test
J’tomberais plus dans le panneau, remords au bout de chaque flèche
J’aime trop le danger pour t’faire le coup de la panne
Ne prends mon pied qu’au plancher, quitte à manger l’platane
Pas l’temps pour les regrets comme Édith Piaf
Et la vie défile, j’trace
entre les bornes kilométriques aux allures d’épitaphe
J’mets la gomme et le ciel pleure sur mes essuie-glaces
Tombeau ouvert, je roule à tombeau ouvert
(x4)
Tant que y’a d’la vitesse y’a de l’espoir
J’finirai bien par arriver quelque part
Tant que j’ai des saus’ dans le répertoire
et de la sauce dans le réservoir
Dillon, Dillon Pepsi, dans la, dans la clepsydre
(x4)
J’passe à l’orange quand le soleil se couche
j’m’arrêterai là, où les lignes blanches se touchent
|
||||
6. |
Bottes De Pluie
04:20
|
|||
J’ai porté des souffrances
qui ne m’appartenaient pas
J’ai vu mon amour propre, sur un platane se rétame,
derrière une carapace, j’ai joué la comédie
Flingué mon adolescence dans les artères de ma ville
Voyant mon existence comme une anomalie
Je voulais plaire à tout prix, j’ai fait quelques acrobaties
moral dans des bottes de pluie
J’ai perdu des points de vie
en poursuivant des soirées qu’étaient pourtant déjà finies
J’avais ce corps hors normes
Une sorte de gêne dans l’torse
L’hygiène de vie qui abîme le cœur et que la colonne endosse
J’avais le teint fantôme,
toujours un peu de tcherno’ dans le Old Holborn
juste avant de m’endormir
J’voulais pas passer ma vie à faire des sacrifices
Je voulais tapisser ma ville avec des graffitis
Rien à foutre à un point de non retour
Je me suis attiré des foudres, j'ai nourri ma fougue
Et puisque tout ce qu’on enfouit nous rattrape,
puisqu’il n’y a pas d’échappatoire,
Je voulais pas m’voiler la face
alors j’ai vécu mes passions, sans savoir où ça mènerai,
j’ai creusé en moi pour aller chercher le minerai,
pour n’avoir rien avoir à regretter,
J’ai parcouru le monde avant de poser mes valises
J’ai profité de mon insouciance
avant que la vie d’adulte ne l’assassine
J’ai porté des souffrances
qui ne m’appartenaient pas
J’ai vu mon amour propre, sur un platane se rétame,
derrière une carapace, j’ai joué la comédie
Flingué mon adolescence dans les artères de ma ville
Voyant mon existence comme une anomalie
Je voulais plaire à tout prix, j’ai fait quelques acrobaties
moral dans des bottes de pluie
J’ai perdu des points de vie
en poursuivant des soirées qu’étaient pourtant déjà finies
Le temps nous ramollit
et j’comptais pas me laisser faire
fini de m’esquinter la vie
à en perdre la raison d’être
J’ai trié mes affaires, je n'ai gardé que le nécessaire
J’essaie de rester simple
et ce malgré quelques complexes
que je peux pas mettre entre parenthèses
Tellement d’années qui s’entassent
J’sais même plus quoi en faire
Parfois le sentiment d’avoir le coeur encimenté
Autant j’me sens vivant
autant j’me surprends d’avoir envie d’une vie rangée
Creux de la vague, dos en vrac, stress, angoisses
J’raque à chaque écart
J’me fais vieux, j’ai moins la dalle
J’suis d’humeur marée noire
Une vie ne suffit pas
Les yeux cernés comme un suricate
Rare que je m’offre un arrêt sur image
Intense est le calendrier
J’ai peu de créneaux pour créer
J’ai plus le luxe de m’ennuyer
Pas de regrets, bien sûr j'assume
J’suis souvent sur la lune,
Mais quand je suis là, je suis là en entier
J’avais le regard en cavale
le coeur en carafe
J’fumais tellement, j’sentais même plus ma ganache
Souvent la sensation de me sentir embarrassant
et l apparence de ceux qui s’excusent par avance
Depuis j’ai pris du gras, du poil de l’animal
Pour aller bien je me donne du mal,
Je ne sais pas faire autrement,
Je sais pas faire autrement
J’ai porté des souffrances
qui ne m’appartenaient pas
J’ai vu mon amour propre, sur un platane se rétame,
derrière une carapace, j’ai joué la comédie
Flingué mon adolescence dans les artères de ma ville
Voyant mon existence comme une anomalie
Je voulais plaire à tout prix, j’ai fait quelques acrobaties
moral dans des bottes de pluie
J’ai perdu des points de vie
en poursuivant des soirées qu’étaient pourtant déjà finies
|
||||
7. |
Interflinguerie
02:28
|
|||
8. |
BC1C
02:19
|
|||
J’ai déboulé dans le coin, bourré comme un coin
Quand on rouille on se défoule à coup de goulées dans le groin
Poupée, voulez vous m’épouser, rouler tout nu dans le foin ?
Bourré comme un coing, bourré comme un coing
Allons rouler sans les freins, mon petit boudin,
j’vais te labourer sous les pins, prend mes boules dans les mains
Fait moi goûter si t’as du lait dans les seins,
ma poule, t’as la moule épilée, cool ! fait la couler comme un bain
j’arrive bourré comme un coing bourré comme un coing
bourré comme un coing Bou-bourré, bourré comme un coing
On pourrais tout éteindre, j’irai fouiller sous tes fringues
et dévaler tes collines comme un vélo tout terrain
j’arrive bourré comme un coing, bourré comme un coing
bourré comme un coing Bou-bourré, bourré comme un coing
Dans tout le patelin, on dis que qu’ma nouille fait du bien,
te débouche le boule comme un cassoulet toulousain
J’picole comme un polonais, rigole comme un cotorep
Saoul, museau coloré je gueule comme un colonel
Rouge qui dégouline à m’en boucher les coronaires
Bouille d'alcoolo niais, je dégueule de la bolonaise
Rond comme un ballon, j’ai que dalle d’un apollon
mais j’pompe tes mamelons, j’ai la gaule d’un étalon
T’est pas canon mais t’es chaude et j’ai l’estomac dans les talons
T’as la moule sanguinolente, je la cale dans ton colon
j’vais te bourrer comme un coing ! Bourré comme un coing !
Bourré comme un coing, j’vais te bourrer comme un coing !
(x2)
Allez donne moi la main, t’as le sourire chevalin
Moi j’ai l’humour lourdingue d’un bouliste aoûtien
Avé les copains, on est tous un peu mongoliens
vu qu'on couche entre cousins au fin fond du Limousin
Si t’ouvres le magasin, je décagoule mon engin,
dans la foulée dans la foune je te fourre le gourdin
J’te met des coups de reins mais combien je promets rien
J’ai le bout aussi mou qu’un mollusque des fonds marins
Parce que j'suis bourré comme un coing, bourré comme un coing
bourré comme un coing Bou-bourré, bourré comme un coing
(x4)
|
||||
9. |
Combi Néoprène
04:02
|
|||
COMBI NEOPRÈNE
God damned l’album arrive à son terme
Zombie Theorem sort de la zone de quarantaine, soyons clair,
dans le caleçon les balles sont pleines,
déboule en combi’ néoprène dans ta femme fontaine, han !
Ok les gars, l’humour est gras, le couplet sort de la friteuse
Mon album à Casto’ au rayon lame pour les disqueuses
On est dans cette guenon depuis deux mi’ deux mille sept
J’décapite un eunuque, tout ça n'a ni queue ni tête
Le langage est soutenu, bande d’avale phallus
Roule un bonnet d’âne, vas y charge la mule
Trop à l’ancienne, on aime le Boom Bap et les chattes poilues
Que tous nos primates lèvent leurs 4 paluches !
(x4)
faites un putain d’grabuge !!
Eh yo c’est le retour du p'tit nabot et du grand dadais
Vin millésime en canette, immature à trente balais
On s’en bat lec’ en sandalettes
Donc viens pas me prendre la tête, hashtag Marie Antoinette
Ton avis j’m’en lave les mains si t’as les nibards en gant d’toilette
Sale réput’ comme une fouffe de rouquine
On met tout le monde d’accord… Bouton rouge de Poutine
J’fais des méchouis d’MC, qui m’en empêchera ?
Eh yo j’les démonte en 2 secondes comme une tente Quechua
Le ma-chinpanzé pour tout ken’, on est hors caté-gorille
C’est gib-bon j’en ai macaque de tes conneries
Sur le c-orang outang j’te jure, tu peux pas m’singer
Tu veux qu’ta guenon j-ousititi-lle lui le babouin G
Monkey Theorem, eh yo tu connais le crew !
Guess who’s back ! tout nos primates font des OUH !
(x3)
Comme la pluie en Irlande, on est sur les chapeaux d’roux
Guess who’s back ! tout nos primates font des OUH !
(x3)
Monkey Theorem
Oh oui ! Quelle aubaine
On t’lit des poèmes
Jonquilles et sauterelles
On dirait noël
Confit et sauternes
Comptines, et…. attends
Monkey Theorem
On kick c’est bordel
On plie des grosses scènes
Ton DJ s’prosterne
Longue bite et flot d'sperme
Conduit érogène
On signe chez Dorcel
« aah ! bah voila ! »
J’remets tout au lendemain, j'trouve des excuses de mytho
C’t’année j’prends ma vie en main, oups ! #Venus de Milo
Avant j’rappais pour changer le monde, j’ai juste changé d'avis,
en léthargie, j’attends qu’un tsunami vienne éponger ma ville
Dimaa à la prod et les schnecks s’écarquillent
Comme par magie ton thé dansant s'change en rave party,
de rien c’est gratuit… eh yo Kasperge ? (ouais?)
R’met en une couche comme une infirmière en gériatrie
Ouais ok c’parti !
On vous pisse à la raie comme des p’tits salariés,
de manière cavalière met vos carrières à l’arrêt
Vous valez tchi maramé, (vous valez tchi maramé ! )
« bah nique ta mère »
On est toujours limite, toujours un peu border
J’arrive dans 5 minutes, prévois 2 bonnes heures,
La flemme de faire des auto-photos pour mes 4 followers
Autant de chances de percer qu'un hymen de bonne soeur
Jamais dans la tendance #hors piste
Ils parlent tous de baiser le game #chaude pisse
Trop mal au dos pour faire des dab #hospice
Parfois vaut mieux un train de retard #Auschwitz
On est bon qu’à brasser du vent, ça c’est Monkey éolienne
Pourtant tu sais qui tient les rennes, ça c’est Monkey Père Noël
C’qu’on a fait hier avec ta mère, ça c’est Monkey personnel
Le Yéti sur un jet ski, çà c’est Monkey Theorem
Monkey Theorem, eh yo tu connais le crew !
Guess who’s back ! tout nos primates font des OUH !
(x3)
Comme la pluie en Irlande, on est sur les chapeaux d’roux
Guess who’s back ! tout nos primates font des OUH !
(x3)
|
||||
10. |
Réverbère
05:15
|
|||
Depuis tout mioche, je me fabrique une galaxie dans ma p’tite caboche
Poussière d’étoile entre les plis de ma poche
Et j’rêve les yeux ouverts dans ma stratosphère,
« Tête en l’air » marqué en rouge sur l’bulletin scolaire
T’sais j’me rappelle bien, à quel point j’pouvais m'barrer loin
Menton dans les mains, regard fixé sur le papier peint
L’instit’ hésite entre m’envoyer au coin ou voir le médecin
quand elle passe la main devant mes yeux en demandant « y’a quelqu'un ? »
Une nuit j’ai dormi à l'hosto, des électrodes sur l’crâne,
mes parents s’inquiétaient, j’avais des genres d'absences
Mais j’en faisais encore au lycée pour fumer gramme sur gramme
Tout va trop vite alors j’me bricole des moments de latence
Aussi loin que j’me rappelle, j’ai toujours garder l’besoin
De me laisser rêver en roue libre, tout phares éteints,
d'aller m’inventer des histoires ou y’a jamais de fin
Mais j’ai appris à vivre avec les pieds sur terre, parce qu’il fallait bien
Et j’en ai vu des ophtalmos’, des psys, des ORL,
qui voulaient me connecter au monde réel
J’me suis bâti çà-comme, en quasi apesanteur,
car privé de sa gravité le monde fait un peu moins peur
J’me suis longtemps demandé pourquoi j’voulais fuir la terre comme Icare
À 8 ans, j’fait les plans d’une machine volante sur un coin de feuille
Enfance heureuse et sans histoire, mais…
Plus tard, j’apprendrai que les apparences sont des trompe-l’oeil
Grandis la tête dans un nuage, génération Tchernobyl,
17 piges : l’avenir, j’m’en bats les couilles,
j’me réveille pour couler ma douille, chaque nuit même heure pile
Et j’me rappelle quand j’bâtissais des mondes meilleurs, peuplés de Playmobils
J’ai voulu toucher les étoiles sur une pile de mégots
Minot, j’fabriquais des fusées avec des briques en Lego
J’ai pris l’habitude de me sentir incompris dans l’étau
Car dans l’espace, on pousse des cris sans échos
Kors-É
Dans ce monde étrange où vaut mieux être fou que lucide,
même les plus ché-per’ ont la frousse du vide
J’veux pas restaurer mon idéal aux réglages d'usine
J’arrose les réverbères, pour qu’ils poussent plus vite
Dans ce monde où vaut mieux être fou que lucide,
même les plus ché-per’ ont la frousse du vide
J’veux pas restaurer mon idéal aux réglages d'usine
J’arrose les réverbères, pour qu’ils poussent plus vite
J’arrive en France, j’avais 6 piges, j’débarque en classe, j'ai rien capté
Pour pas se mettre a l’écart, fallait faire vite et s’adapter
Apprendre sur le tas en avançant à l’aveuglette
J’finissais mes journées avec un sacré mal de tête
À l’époque, j’encaisse le choc, d’une mutation violente
en grattant le moindre espace de liberté laissé sans surveillance
J’tiens pas en place, moi j’ai l'esprit si vagabond
J’me voyais déjà être en hors piste sur la mappemonde
Élève moyen de classe moyenne j’n’avais rien d’exceptionnel,
au fond j’étais qu'un gamin avec un bloquage émotionnel
Planqué dans le cosmos, là où le temps se décompose,
où personne ne te surveille artificiel est ton sommeil
Hors de contrôle, dérivant ‘vec ma console et ma conso’,
en attendant qu’on me sauve,
j’trouvais le monde morose et pour que mon ciel se découvre,
J’l’avais compris, fallait quitter l'ozone
Puis un divorce quand t’as 15 piges ça donne une bonne excuse
Autour de moi tout s’effrite, j’en ai profité pour m’exclure
Toujours auprès de mes potes on esquivait ce qui nous dépasse
Toujours un peu fracass’, on attendait qu’ça passe
Dur de trouver l’amour, sous cette épaisse carapace
Combien de fois j’ai raté le coche par peur du face à face
J’étais naïf, idéaliste donc à chaque fois j’ramasse
Quand j’réalise, y’a mes valises qu’attendent sur le pas de la porte
Je cherche encore ma place, d’humeur fantasmagorique,
j’avance a mon rythme, c’est le monde qui va trop vite
J’suis du genre à déserter, du genre à faire l’anguille
À en faire le minimum pour qu'on me laisse tranquille
J’voulais m’évader en mettant le cerveau en mode avion
Petit j’courais après les étoiles dans le monde de Mario
J’ai pris l’habitude de m'effacer, de faire office de déco
Car dans l’espace on pousse des cris sans échos
Kasper
Dans ce monde étrange où vaut mieux être fou que lucide,
même les plus ché-per’ ont la frousse du vide
J’veux pas restaurer mon idéal aux réglages d'usine
J’arrose les réverbères, pour qu’ils poussent plus vite
Dans ce monde où vaut mieux être fou que lucide,
même les plus ché-per’ ont la frousse du vide
J’veux pas restaurer mon idéal aux réglages d'usine
J’arrose les réverbères, pour qu’ils poussent plus vite
|
Monkey Theorem Grenoble, France
Youtube : bit.ly/2PuIQcm
Website : monkeytheorem.fr
Bandcamp :
monkeytheorem.bandcamp.com
Facebook : www.facebook.com/the.monkey.theorem
Instagram : www.instagram.com/monkey_theorem/
Soundcloud : soundcloud.com/monkey-theorem
... more
Streaming and Download help
If you like Monkey Theorem, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp